33- Jalousie quand tu nous tiens

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Judith's POV | 21h00

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Judith's POV | 21h00

Une demi-heure de retard et même pas de réponse quand je l'appelle. Je regarda mes assiettes de tabouleh dépitée et mes falafels encore fumants. J'avais préparé des plats typiques de son pays d'origine pour lui faire plaisir et il me laisse en plan. 

"Pas vu l'heure, je suis là dans 5 min, coincé bouchons, désolé...love 😥💙" 

Je soupira en me jetant sur le canapé parce que même si ça me saoulait, je savais que j'allais lui pardonner et arborer mon meilleur sourire quand j'allais l'apercevoir. 

Cinq minutes plus tard, je réajusta ma tenue, mes cheveux et remis du parfum. Il toqua puis entra parce qu'il avait l'habitude maintenant. Il regarda un peu partout autour de lui puisque j'avais enfin fini de recevoir tous mes meubles et ma déco ; mon appart était niquel. Puis il fît semblant de ne pas m'avoir vu plus tôt dans la journée et d'être ébloui par ma tenue, et comme d'habitude j'étais morte de rire parce que ses compliments et ses essais d'être mignon étaient un peu ratés. Cependant, chaque fois qu'on se voyait, qu'on rigolait ensemble, qu'on se racontait nos vies...chaque fois, j'avais l'impression que mon cœur faisait éclore une rose de plus dans le champs de fleurs qu'il m'avait créer. Tout mon corps vibrait à son contact. 

- Désolé, je me suis un peu emballé sur mon travail ce soir, j'ai pas vu l'heure passée. J'ai même pas pu me changer, je suis venu directement. 

Il me prit dans ses bras, m'enlaçant mais se décolla de moi pour m'admirer. Puis m'embrassa.

- J'ai de la chance que ma femme se fasse aussi belle, tu compenses pour deux. 

Je roula mes yeux au ciel en souriant bêtement. Il m'avait toujours dit qu'il trouvait que copine ça faisait adolescent et que même si nous n'étions pas mariés ou officiellement ensemble, je serais toujours sa femme car je suis une femme. 

- Je rêve ou tu t'es démenée pour faire des falafels ? s'exclama t-il en humant les différentes assiettes de plats, des étoiles dans les yeux. 

- Tu ne rêves pas. affirmais-je en enlevant sa veste pour l'accrocher à l'entrée.

On s'installa à table pour se délecter, du moins je l'espère, de mes mets qui ont quand même l'air bien réussis. 

- Donc c'est quoi ce dossier qui te prends toute ta tête ? lui demandais-je en me servant du tabouleh

- Un homme d'une famille royale égyptienne qui veut investir sur le marché en achetant des parts. Mais il a été difficile en négociation, j'ai du revoir certains points et nos atouts pour le convaincre dans mon meilleur intêret. Bref, ça se fini ce week-end, on devrait avoir un dîner informel avec eux vendredi soir. 

- Hmm, dis-je en finissant de mâcher. Qui ça "on"?

- Mon père, un traducteur et un de nos associés. 

MY BETTER HALFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant