04/04/2013
Ça fait sûrement un ou deux mois maintenant que tu sors avec cette fille dont j'ai sincèrement du mal à retenir le nom, et bordel ça fait mal. Je me sens encore plus effacé de la surface de la terre, complètement inutile dans ce néant d'être humains stupides pas même fichu de réfléchir correctement.
Voir celui qu'on considère comme le grand amour de sa vie embrasser une autre personne et qui plus est du sexe contraire au tien, lui tenir la main comme toi tu désirerais le faire et supporter de voir ses bras protecteurs envelopper le frêle corps de sa foutu copine beaucoup trop maquillée pour être naturelle ; ça fait très mal.
Pour ne pas changer, j'ai réagis comme le faible garçon émo que je suis, et j'ai pleuré comme une petite merde -ce que je suis également soit dit en passant- dans un coin de rue, non loin du lycée, dès la seconde où mes yeux s'étaient posés pour la première fois sur votre couple. Je m'étais barré en courant pour ne plus avoir à endurer cette vue que je me forçais à trouver répugnante mais qui restait surtout douloureuse, et comme si le destin voulait mon mal être, vous êtes apparu à une centaine de mètres de moi, souriant comme jamais en vous taquinant tel les couples de drama que j'ai l'habitude de prendre pour toi et moi -efface la partie où j'assume d'avoir regarder des dramas de ta mémoire s'il te plaît, ça gâche le peu de charme que je possède-.
C'est à ce moment que j'ai compris à quel point j'étais bête de croire que toi, le grand Kim Mingyu capable de faire revivre une plante fanée avec ton sourire éclatant, pourrait potentiellement devenir un peu plus gay rien que pour mes beaux yeux pas si attrayants que ça.
Je peux être drôle parfois.
-Jeon Wonwoo, bientôt 14 ans.
