Le Copain De Ma Meilleure Amie || Michael Jackson

Chapitre neuf: Tout Ira Bien

-Le lendemain-

"Je suis grave stressée.", admis-je. Je suis assise sur le canapé avec Michael, et je tremble un peu dans ses bras.

Aujourd'hui, je vais annoncer ma grossesse à Autumn et Ayden. Michael va faire comme s'il n'en savait rien. Je vais aussi le dire à mes parents - mais ce soir, avec Michael. Notre petite affaire a pris de l'ampleur; je dois en parler à quelqu'un. Alors j'ai choisi mes parents. Tous les ans, ils prennent l'avion d'Angleterre pour venir en Amérique, et ils restent chez moi quelques jours. Mais cette année, ils vont dormir dans un hôtel pas loin d'ici car je le leur ai poliment demandé - après tout, je ne veux pas qu'ils nous dérangent, Michael et moi. Ils ne vont pas être très contents de tout ça - je le sais déjà - mais s'ils m'aiment, ils respecteront ma décision et me pardonneront. Comme ça, ils rencontreront le père de mon enfant par la même occasion.

"Ne te stresse pas, Chaton.", me répond Michael. Ses doigts caressent amoureusement ma joue pour me consoler un peu. "Tout ira bien."

"Et tout ira toujours aussi bien quand je le dirai à mes parents? Ils ne seront pas très heureux." Je me renfrogne, et je pense aux réactions potentielles de ma mère et de mon père - toutes négatives, bien sûr.

Le bout de ses doigts délicats passe sur ma cuisse, et je frissonne légèrement sous son toucher. "Ne t'en fais pas. S'ils t'aiment, ils verront plus loin que ça. Et s'ils t'aiment, ils garderont ça secret."

"C'est un lourd secret que tu leur demandes de garder, Michael." Je retire doucement ses doigts de ma peau, me lève et fais les cent pas jusqu'à la fenêtre du salon. Lorsque je pose mes mains sur le rebord de la fenêtre, je ferme les yeux afin d'évacuer un peu de stress.

Quelques secondes seulement passent avant que je sente le corps de Michael contre le mien; l'avant du sien contre l'arrière du mien. Sa grande main caresse mes côtes; ses longs se rejoignent autour de ma taille. Une de ses mains se décale vers mon ventre et le caresse doucement pour dire bonjour à notre enfant. Puis, il m'attire davantage vers lui afin que son torse soit contre mon dos. Avant que je puisse réagir, son menton se pose sur mon épaule, son visage so blottit confortablement dans mon cou, et ils posent des baisers fragiles sur ma clavicule. Un léger hoquet de plaisir s'échappe de mes lèvres alors que son toucher sur ma peau commence à faire effet.

"Tout ira bien.", chuchote-t-il, ses lèvres au-dessus de ma peau parsemée de frissons. La main qui est restée sur mes côtes descend lentement pour se poser sur ma propre main, et ses doigts se nouent avec les miens. Lentement, ils lèvent nos mains jusqu'à ce qu'elles attrapent mon sein droit. Légèrement gênée, je glisse ma main hors de la sienne, et le laisse faire seul. Et il ne s'en prive pas; il me touche juste comme il faut - à tel point, en fait, que je ne peux m'empêcher de grogner subtilement, séduite par sa présence. Alors qu'il fait ça, ses lèvres reviennent sur ma peau frissonnante, la mordillant, ce qui me fait trembler davantage.

Son autre main descend plus bas et me taquine à travers le tissu fin des leggings simples que je porte. Je jette involontairement ma tête en arrière, comblée, alors qu'un gémissent de ma part résonne dans toute la pièce, et ma simple réaction semble faire de l'effet à Michael; alors que je me fais plus calme, je sens Michael devenir de plus en plus dur contre moi. C'est comme s'il voulait de moi maintenant.

"Chaton, tu me rends fou...", siffle-t-il en enfonçant ses dents dans mon cou, en extasie, et je sursaute. Lorsqu'il commence à sucer la peau de mon cou, le choc initial disparaît; il est remplacé par un désir ardent de m'offrir à nouveau à lui.

"Michael.", gémissais-je doucement en levant mes bras afin de tirer sur ses boucles comme pour dire, 's'il te plaît, prends-moi maintenant'.

On dirait qu'il ressent la même chose, car ses hanches bougent à un rythme régulier contre moi, me permettant de sentir son érection à la perfection. Il me fait tourner, pour qu'on soit enfin face à face, et il caresse mes cheveux délicatement avant de plonger ses doigts dedans puis de tirer dessus en me poussant contre le mur. Sans dire un seul mot, il presse son corps contre le mien, et ses lèvres se rapprochent des miennes. Elles ne se touchent pas, mais il fait malicieusement passer sa langue sur ma lèvre inférieure avant de la remplacer par ses dents afin de me mordre doucement. Incapable de continuer, il m'embrasse et tire fortement mes cheveux pour m'indiquer qu'il est lui aussi au septième ciel. Je lui rends son baiser langoureux et empoigne la chemise qui recouvre son torse, et l'attire encore plus près de moi. Instantanément, je sens la bosse dans son pantalon, ce qui m'excite encore plus, et je l'embrasse encore plus désespérément qu'auparavant.