Chapitre 4

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Chapitre 4

Surgit de nulle part.

Gail (Guél) Keal ( kiil) Daïl (Dayil)

-Si c'est vraiment ce que tu penses, il serait peut être temps que tu cherche à réparer tes erreurs.
-Comment Blanchette, il s'est passé tellement d'années.
-Jade, tu pourrais peut être commencer par dire la vérité à ton mari.
-Jamais ! Ne me demande pas ça. Ce n'est pas possible.
-Mais enfin tu ne va quand même pas porter le poids de ce secret toute ta vie.
-Il est hors de question que je parle de tout ça à Gail.
-Je pense pourtant que tu devrais. Tôt ou tard tout fini par se savoir.
-Je ne peux pas je t'assure. Lui avouer ça c'est signé la fin de mon mariage. J'aime mon époux et je ne veux le perdre pour rien au monde.
-Je ne pense pas que tu le perdra, ton mari est assez compréhensif.
Ça c'est passé il y'a tellement d'années. Ca fait partit de ton passé . Je suis sur qu'il saura prendre objectivement les choses. Il faut que tu te libère la conscience, ça t'aidera peut être à moins culpabiliser et à aller de l'avant.
-N'insiste pas . Je ne peux jamais parler de ça mon mari. D'ailleurs je t'interdis de parler à qui que ce soit de cette affaire.
-Calme toi , tu n'a pas à me le rapeller.
Ça fait des années que je garde ton secret , si je n'en ai parler à personne jusqu'à ce jour ce n'est pas aujourd'hui que je vais le faire.
-Je sais Blanchette , excuse Je suis à bout de nerfs dernièrement.
-Ce n'est rien, mais tu sais je suis convaincue que tu dois en parler. Ne serait ce qu'à ton mari. Il a le droit de savoir ce qui se passe où plutôt ce qui c'est passé.
-Non, non et non. Je te répète que Non. Je n'ai pas envie de revenir en arrière. Gail n'a absolument pas besoin de savoir ça.
Je ne veux pas mettre mon mariage en danger ,il court des jours déjà difficile. je ne vois pas l'intérêt d'en rajouter. Ce qui est passé est passé. Je n'y peut plus rien.
-Ok je n'insiste pas plus. Fais moi au moins le plaisir de ne plus y penser.
Regarde comment tu es devenue. Tu te laisse mourir, le chagrin finira par te détruire.
Les enfants viendront quand Dieu l'aura décider. En attendant continue de vivre ta vie. Tu ne t'en portera que bien.
-Merci cousine , je vais essayer . je t'avoue que dernièrement je n'ai plus le goût à rien du tout. J'ai juste envie de rester vautrer dans ce canapé pour le restant de mes jours.
-Ça ne risque pas d'arriver . Je t'ai connue plus forte que ça. Il ne faut pas baissé les bras, c'est quand la bataille s'endurcit qu'on redouble d'efforts.
-Tiens donc , je croirais entendre mon mari. Pas plus tard qu'hier , il m'a sortit la même phrase.
-Ah tu vois , ce n'est sûrement pas pour rien. Sois forte cousine, tout ira pour le mieux.
-Merci ,tu es un amour.
-Je t'en prie , tu sais que je suis là si tu as besoin, à tout moment, n'hésite pas.
-Je sais merci.
-Bon je te laisse je dois y aller.
-Non déjà , je pensais que tu passerais au moins la journée avec nous.
-J'aurais bien aimé , mais demain je dois retourner à Lomé .
Il faut donc que j'attaque direct avec courses.
-Je comprend. Alors tu reviendras quand ?
Dans deux semaines tout au plus .
-Ok , cette fois tu restes chez moi.
-Promis ma belle.
Tu fera un coucou de ma part à ton mari quand il se réveillera.
-Sans faute, allons y je te raccompagne.

Une demie heure plus tard je venais de déposer ma cousine à la station où elle a pris son taxi pour le centre du pays.
Jetais de retour à la maison, mon mari venait de se réveiller de sa petite sieste.
-Ah chérie tu es rentrée ? Je te cherchais. Elle est où Blanchette ?
-Partit je viens à peine de la raccompagner.
-Déjà ? Je pensais que je la verrais à mon réveil.
-Elle repartira sur Lomé demain, elle n'a donc pas beaucoup de temps.
-Je vois. Et toi ça va ?Viens un peu vers là.

Il m'entraîna par la main vers lui, et me fit asseoir sur ses jambes.
-Alors dit moi tu as aimé la fête ?
-Euh oui, oui.
-Pas très convaincant ce Oui.
-Si j'ai aimé, même si je n'en voulais
pas au début, je dois reconnaître que c'était plutôt réussi.
S'il y'a bien une chose que ton père et toi sachiez faire à la perfection, c'est organisez des fêtes. Vous deviez faire carrière dans l'événementiel.
-Tiens donc , un compliment de ma tendre épouse. Depuis quand n'avais je plus eu droit à ce privilège.
-Arrêtes .
-C'est vrai pourtant.
-Non c'est pas vrai.
-Si Jada, ça fait des lustres que tu ne me dit plus rien de gentil, que tu ne te préoccupe plus vraiment de moi.

Secrets d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant