OS TERRAINK / Pour Thomas

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Salut,

Si vous vous souvenez bien, il y a quelques temps je m'étais adressé à vous, pour parler de Thomas, pour lui dire merci et pour vous montrer qu'il est vraiment incroyable. Depuis, ni lui, ni moi n'avons mis nos pensées à jour. Et bien, pour le coup, je crois qu'il est temps que je revienne étaler la situation face à vous.

Commençons par le plus important, par le début donc. Personne n'a vu comment nous étions au début. Personne ne nous a vu faire connaissance au fil des mois. Personne ne nous a vu prendre la décision de faire des choses ensemble. A l'époque, je ne savais pas, et je ne me doutais de rien, mais je tombais déjà pour Thomas. Tout doucement, sans aucuns signes faciles à discerner, sans alertes ni quoi que ce soit.

Je l'aime, parce que ses yeux, son rire presque plus ridicule que le miens, ses cheveux qui s'agitent quand il danse ou se jette sur son lit. Parce que sa voix a toujours su me rassurer. Parce que les mots qu'il a dans la tête n'ont jamais vraiment été les mauvais. Il ne m'a jamais blessé, m'a toujours rendu meilleur et continue de le faire à l'heure où j'écris ceci. Il sait comment me faire sentir bien et un peu plus sur de moi. Il me connaît comme personne parce qu'il a été le seul à vouloir connaître le vrai moi lorsque je n'avais plus personne, lorsque j'en avais besoin. Il est celui pour lequel je vis, pour lequel j'inspire, et j'expire sans broncher. Il savait que je me sentais seul et que j'avais du mal à avoir de quelquonque relation, alors il m'a fait rencontrer deux personnes incroyables a qui je n'aurai jamais parlé sans lui. Il est, depuis le début, celui qui rend ma vie un peu plus positive ; par toutes ces choses qu'il fait dans s'en rendre compte, par toutes ces choses qu'il fait pour moi jour après jour, par le simple fait d'être lui.

Vous êtes peut-être déjà en train de vous questionner. Vraisemblablement, c'est une déclaration mais... Mais.

Il y a quelques temps, j'ai avoué à Thomas que j'avais des sentiments pour lui. À ce moment là, j'ai sentit qu'il ne savait pas pour lui même, parce qu'il n'avait jamais ressentit ça. Je n'aurai pas pu lui en vouloir, j'ai juste fait comme si je n'avais jamais rien dit. En tout cas, c'était jusqu'à lundi soir. Parce que l'histoire que nous écrivions pour nous deux dans nos têtes depuis notre rencontre a prit un violent tournant.

Je ne l'expliquerai pas en détail, car à mon avis cet instant est un des plus intime que j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui. Il avait peur de ma réaction, vous savez ? Il ne savait pas comment j'allais réagir, si j'allais m'éloigner de lui... je ne vois pas comment j'aurai pu. Je ne voulais pas que notre histoire finisse comme l'une de celle que j'écris, je voulais saisir la chance qui se présentait à nous.

Maintenant, je ne sais pas comment conclure ceci. Je sais que j'aime Thomas, et je sais que Thomas m'aime. Je sais que couple et amis n'a rien de tout à fait semblable. Je sais qu'en Août, je pourrais enfin l'avoir contre moi, et qu'on regardera ensemble les étoiles. Je sais que je l'aimerai. Encore et encore, jusqu'à ce que ca l'épuise et qu'il s'en aille, et jusqu'à ce que je l'oublie, si seulement ces jours arrivent.

Thomas, mon cher Thomas. Je ne suis pas obligé de te le répéter au fond, tu l'as déjà tant entendu... mais merci. Merci de m'avoir proposé de l'aide pour un truc aussi simple qu'une couverture d'histoire. Parce que sans ça, nous n'en serions pas là, et il est sûr que nous ne nous parlerions même pas.

Peu importe combien de temps ca réussira à durer, il y a des dates qu'on oublie pas vraiment, et le 1 mai 2017 en est une.

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Sachez que, si c'est un os, c'est aussi une lettre. Je vous laisse deviner à qui elle s'adresse, même si ça me paraît plus qu'évident.

Le bordel de Pat - PATWhere stories live. Discover now