Et si la poésie était une étoile dans la nuit

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Et si la poésie c'était cela ? Ces périodes de blancs, ces pages vierges de toute écriture. Et si la poésie était juste observer le monde sans rien dire. La poésie n'est pas seulement des mots bien assemblés, c'est aussi rester de longues heures au bord d'une fenêtre à observer la nuit, à écouter le faible vrombissement d'un moteur au loin. Sentir cet air frais, ce parfum si particulier qu'est celui du crépuscule. Un mélange harmonieux de calme et de folie.

Et si le poète était simplement une âme observant ce perpétuel ballet de la lune et du soleil. Et si le poète n'était que des yeux admirant l'endormissement d'un monde et le réveil d'un autre plus beau encore. Rien que des pupilles fascinées devant ce tableau si particulier.  Gravant dans sa rétine les images d'un monde où les étoiles sont reines et la lune maîtresse. Scrutant chaque mouvement de la ville endormie, aimant découvrir une fenêtre éclairée, encore un Homme que la nuit a rejeté. Jouant à déceler les ombres produites par un éclairage citadin tamisé, d'amoureux enlacés s'aimant loin des regards réprobateurs, dans les ruelles désertées.

Il aime aussi écouter le silence de la nuit, cet instant ou rien ne bouge, où la vie calme son souffle

Sentir que sa vie ne tient qu'à un fil, que d'un instant à l'autre tout peut basculer. Il aime ces sensations que lui procure la nuit, cette sérénité et cette étrange lucidité. Se rendre compte qu'il n'est qu'un petit point de couleurs mélangées et dégradées sur cette immense toile qu'est la vie. Se sentir minuscule dans ce si beau tableau ou chaque existence est une pigmentation dessinant son chemin parmi les autres. Mais le poète sait qu'il n'est pas ce trait au centre de l'œuvre, celui que l'on admire. Son absence créerait un petit espace vide venant perturber la beauté de la toile. Alors il reste et ne part pas voler comme la petite plume, qui du cinquième étage a prit son envole vers l'éternité. Il reste à observer les danses des étoiles dans le sombre ciel d'été. A admirer la ville reprendre son souffle pour mieux s'éveiller. Il reste ce petit point clair à observer et essayer de comprendre cette œuvre étrange dans laquelle il vit. 

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Cela fait assez longtemps que je n'avais pas écrit et je m'en excuse. Je voudrais remercier du fond du cœur ma hiindoum pour sa patience et son amitié. merci❤

Portez vous bien et observez  les danses des étoiles dans le ciel nocturne si le sommeil vous échappe.

Can I fly ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant