Rebel Harry

Chapitre 22 : Éliminer la douleur.

HARRY PDV

Elle était fière, elle était putain de fière.

Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement dire "tu as raison Harry, tu l'as fait pour moi."? Si elle pensait que j'allais m'excuser elle se trompait sur toute la ligne, j'étais ok, j'ai fais ce que n'importe quel mec aurait fait pour sa petite-amie, mais comme toujours, Bobbie surjouait, et clairement, elle pensait toujours avoir raison alors que la plupart du temps elle avait tord.

Putain, je déteste ça, je sais ce qui va arriver. C'est une question d'attendre, attendre que l'un de nous deux laisse tomber sa fierté de côté et s'excuse, mais je connais Bobbie... elle allait attendre que je le dise en premier.

Mais je ne veux pas le faire, merde, je ne veux pas m'excuser.

J'ouvrai la porte seulement un petit peu, Bobbie était assise dans les escaliers, encerclant ses jambes et cachant sa tête dans le creux au milieu de ses bras, pleurant.

Pourquoi pleurait-elle autant ? Oui, c'était horrible ce qu'il s'était passé, mais ça faisait un moment maintenant, non ? Elle pleurait à cause de moi ? A cause de ma façon de lui parler ? Non... Pourquoi le ferait-elle ? J'ai seulement dis la vérité, c'était vraiment idiot de s'intéresser seulement à ces notes, peut-être qu'elle pleurait à cause des deux.

Je fermai de nouveau la porte, me laissant tomber sur le lit lâchant un profond soupire, je fermai les yeux quelques instants et le bruit dérangeant de mon téléphone portable sonna dans mes oreilles, je fronçai les sourcils et regardai l'écran de mon mobile, Zayn. Génial.

- " Quoi ? " dis-je brusquement, je n'étais pas d'humeur à parler.

- " Woah, quelqu'un est énervé, gueule de bois ? " répondit Zayn avec sa stupide voix amusée, mais ce n'était pas drôle.

- " Qu'est-ce que tu veux putain Zayn ? " grognai-je.

- " Calme-toi Haz, seulement savoir ce qu'il s'était passé lorsque ton oncle t'a parlé avec Bobbie, ça va vous deux ? " Peu importe ô combien il m'avait énervé, Zayn voulait juste prendre de mes nouvelles, c'était mon meilleur ami depuis le berceau.

- " Deux semaines suspendu. Je ne crois pas que nous soyons bien, et maintenant Bobbie en fait tout un drame, elle n'arrête pas de pleurer, c'est stressant. " Je commençai à masser mes tempes avec mon index.

- " Vieux, c'est une fille. " dit-il comme si c'était évident. " Ce qu'il s'est passé a été une pilule amère et je suppose que tu ne l'aides pas beaucoup. "

- " J'ai défoncé la gueule de ce vieux connard. " me défendis-je.

- " Oui, c'est sûr. Mais elle attend ce que toutes les filles veulent, que tu l'enlaces, et que tu la comprenne, ces conneries là. "

L'enlacer ? Je pouvais le faire, mais la comprendre ? Comprendre Bobbie ? Qui dans le monde est capable de comprendre cette fille ? Elle était putain de compliquée, imprévisible et... ugh.

- " C'est ridicule. "

- " Oui c'est clair, mais tu l'aimes ? "

- " Quoi ? Mais ça va pas. " dis-je avec un ton indigné, c'était sûr que je n'aimais pas Bobbie, elle me plaisait, je la désirais mais ça s'arrêtait là.

- " Alors pourquoi es-tu son petit ami ? "

- " Parce que... parce que je ne veux pas qu'elle soit avec quelqu'un d'autre, mon vieux elle est canon, sexy et n'importe quel mec pourrait essayer quelque chose avec elle, c'est pourquoi j'ai voulu être son petit-ami. "