Et quand je ferme les yeux ;
Tout se teinte de noir, couleur de mon âme.
Reflet de mon esprit.
L'espace se désintègre autour de moi.
Formes et ombres fusionnant, chaotiquement, rejoignant mes pensées.
C'est alors que je frissonne.
Quelque chose se rapproche, par derrière.
Tels des filaments fantomatiques, ne cédant à aucune loi physique.
Une douce chaleur enveloppe mon corps, graduellement.
Calmant mes peines, balayant mes craintes et se moquant de ma solitude.
Me berçant, comme le ferait une maman qui prend son nouveau-né dans ses bras, pour la première fois.
Ce n'est plus une aura à présent.
Si je me concentre assez, j'entends battre un cœur.
Pas le mien.
Le mien est mort.
Le tien.
Quand je ferme les yeux, tu es là.
Alors je voudrais fermer les yeux, à jamais.