Ce soir, c'est décidé, je noie mon chagrin dans une bouteille.
Ce soir, je suis saoule, de tes mots, de ton parfum.
Ça me fait tourner la tête tant tout semble réel.
Pourtant, je sais que tu n'es pas là. Et dans mon ivresse je continue à te chercher.
Je frôle la lucidité dans mes rêves, c'est toi que je vois, toujours toi, depuis le début.
Ton absence me paralyse.
Je ne fonctionne pas sans toi tu comprends, alors reviens, s'il te plait.
J'étale ma détresse sur ce bout de parchemin.
"Extérioriser " qu'avait dit ma psy.
Je jette mes maux à la mer.
Triste bouteille qui se débat contre le courant.
Une vague amie, te fera peut être parvenir mon désarroi.