Nox

58 1 0
                                    


Ma vie, supplice qui me collait à la peau.
Je traînais mes jours pour me quitter la nuit.

Et cette peine qui évidait mon cœur, douleur inexorable.
Mendiant une quiétude qui ne venait jamais, je réprime mon âme ; salvation utopique.

Mais quand ma nuit prit vie, je me mis à maudire l'arrivée du jour.

Elle m'apprenait son ciel infini.
Elle m'offrait ses étoiles.

Chaque soir,  je vivais en elle.
Chaque jour, elle vivait en moi.

Que cette douce nuit me prenne à jamais.

Recueil De TextesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant