17. klarks

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Je me réveille couverte de sueur; je suis dans une petite pièce sombre, dans un lit, avec des chaînes aux poignets. Aucun doute, ce n'est pas chez moi.

Je me rappelle d'un coup ce qui s'est passé; on a été attaqués dans l'aéroport, dans que personne ne s'en aperçoive, avec mon père aux toilettes, et Bran dans la file d'attente, et Jay au sol. C'est sûrement cet homme qui m'a amené ici, celui qui nous à attaqué.

J'aperçois un fin filet de lumière émerger d'une fente, j'essaye de me lever, je tente d'ouvrir la porte avec mon pied, mais celle ci s'ouvre brusquement. Je tombe sur mon lit, un homme assez grand se tient dans l'encadrement. Il dit d'une voix puissante:

- LÈVE TOI

je m'exécute, mais je manque de tomber à cause des chaînes. Il se penche vers moi, m'attrape fermement les poignets, et sortit de sa poche une minuscule clé, qu'il actionne dans les deux serrures, les lourdes chaînes tombent en un fracas épouvantable que le sol. Il reprend d'une voix sévère:

- Bien, suis moi maintenant.

Mon dos me lance, et je suis toute courbaturée. J'ai l'impression de traverser un immense labyrinthe, si je devais le traverser toute seule, je mourrai sûrement de faim ou de soif.
Nous débouchons dans une grande pièce, illuminée par quelques faibles troches. L'homme rebrousse chemin et verrouille la porte derrière lui. Je suis seule maintenant. Devant moi, un espèce de bureau, poussiéreux, avec quelques feuilles jaunies posées dessus. Un siège se tourne, et je reconnais l'homme de l'aéroport, il me regarde avec un drôle de sourire:

- ma chère petite Élia....

Je réponds sèchement

- qui êtes vous, comment me connaissez vous?

- sois polie, s'il te plaît, il sourit, je suis monsieur Klarks, et je suis le chef de la meute de La Croix noire... sais tu pourquoi tu es là ?

- non

- eh bien tu es le maillon principal d'un de mes plans, et tu ne sortira pas d'ici avant d'avoir accepté de collaborer avec moi, il étouffa un petit rire.

- vous rêvez mon pauvre, son visage se referme, jamais je ne collaborerai avec quelqu'un qui veut disséminer les miens !

Une vive douleur me traverse, et le sol se dérobe sous moi, je tombe à terre. Je vois Klarks, qui enjambe mon corps, et sort de la pièce en marmonnant :

- je vois que tu n'es pas décidée pour l'instant, nous en reparlerons plus tard...

La lourde porte clique, elle a été verrouillée, je suis enfermée.

Je suis à nouveau seule. Je reste au sol, je n'ai pas envie de me relever, car je sens que je finirai par retomber, je ne tient pas debout. J'espère que tout le monde va bien, je n'ai aucunes nouvelles, mais de toute façon je n'ai plus mon portable. Jay à peu être aussi été enlevé, mais je n'en sais rien.

Je ferme les yeux, dans le silence de plomb, j'entends un petit grattement, mais je n'y prête pas attention, l'endroit doit être plein de rats.... mais soudain, de la poussière me tombe dessus, elle de transforme en gros débris de pierre, je me lève, le sol tremble, un bruit sour emplit la pièce, une pierre vient se fracasser sur le sol, puis deux, c'est une montagne de vieilles briques crasseuses qui dégringole, je me retire de justesse, au prix de quelques égratignures. Un corps inerte gît au milieu de l'amas de briques, je le reconnais au dernier moment: Jay !

Green eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant