0.1

10.2K 575 107
                                    






WAFA




Je suis à la salle de sport, je cours sur un tapis. Cette fois j'ai laissé mais talons et les belles choses pour les baskets. J'aime m'entretenir, c'est important pour moi. De la bonne musique dans les oreilles, je suis bien.

Je sens le regard des hommes sur moi et ça me dérange pas, surtout qu'ils sont plutôt beau. Je trouve pas ça mal, peut importe ce qu'on peut dire chaque fille est contente.

Je paris que la moitié des mecs qui posent les yeux sur moi on une copine ou sont même marié.

Ils sont tellement influençable et naïves devant une paire de fesse ou de seins.

J'aime jouer avec eux, ça me permet de me sentir bien et eux les mettre dans des situations délicates.

Je suis pas une fille qui va pleurer pour un garçon, sûrement jamais. Je suis pas le genre à baissée mes yeux devant eux où même fermer ma bouche.

La soumission n'ont merci, vive la cinquième république.

J'en chaînes les exercices pour le ventre, les cuisses, les fesses...

J'ai des formes généreuse alors j'essaye d'en prendre soin au maximum.

Je remercie mes origines algériennes-brésilienne.

Je sors mes clefs et rentre à la citée. J'y habite depuis quelque mois et franchement je me sens bien là bas.

Quand je rentre dans le hall, y'a comme d'habitude les garçons franchement je l'ai calcule pas depuis une histoire qui s'est passé.

J'était avec un garçon mais bien sûr, c'était pas sérieux mais ça je lui est pas dit et je lui est fait croire que je l'aimais. Du coup, quand il a su la vérité, il l'a mal pris question de fierté. Depuis il m'a créé une réputation, lui et ses copains.

Mais ça m'atteint pas du tout, depuis longtemps c'est comme ça du coup maintenant je m'en fou.

Je reçois un message d'un garçon que j'ai rencontré y'a pas longtemps il s'appelle Amir.

- Petite poupée, ça te dit une soirée en boite de nuit ce soir ?

Je lis son message mais j'aime me faire désirer donc j'attends avant de lui répondre, je sais que ma réponse est oui  mais je veux le faire ramer même si il m'intéresse pas.

KAMIL


- C'est vraiment bon de te revoir mon frère, cinq ans, c'est chaud.

- Ça fait un bail et le meilleur des cadeaux que tu peux me faire c'est te garer pour m'acheter un grec.

- Ta vraiment la dalle, t'inquiète j'y vais c'est comme d'habitude.

La prison, c'est dur mais la sortie c'est sur .

Ça c'est la phrase qu'on dit et ouais j'avoue c'est vrai. La prison ça te forge et te rend un peu fou. Je dirais pas que ça m'a fait quelque chose mais c'était pas aussi facile.

On dit que ça nous atteint pas mais un minimum. Je vais pas dire c'est facile pour me faire passer pour un homme parce que moi je sais que j'en suis un en regardant mes bijoux de famille.

J'y suis rentré à 21 ans et aujourd'hui j'ai 26 ans. J'y suis rentré pour trafique de drogue mais bon ça va pas m'empêcher d'arrêter, comment je vais me nourrir alors.

La personne qui m'a le plus manqué, c'est ma mère, comment je pourrais tuer pour elle.

Mais j'ai aussi hâte de retrouver les gars du quartier et leur corps de raisins secs, moi j'ai bien bien pris et sent mentir, je me sens grave frais.

J'ai toujours été un beau gosse, belle petit coupe, barbe bien taillée, le corps musclé et des yeux perçants.

Par contre là, j'ai besoin d'un bon coiffeur.

Anas me ramène son grec et franchement, je le savoure, c'est le meilleur grec de ma vie.

-Quoi de neuf à la citée ?

- Y'a une nouvelle, c'est une frappe mais bon elle a une réputation tu vois ! Mais c'est une frappe, une beauté.

Les filles comme ça c'est chaud, je me demande les parents ils sont où ?

- En tout cas, si tu veux te faire du bien, je pense que tu peux l'avoir facile.

C'est vrai que cinq sans rien faire c'est chaud et je compte bien décompresser.

- Puis je t'ai pas dit, elle c'est foutu de la gueule de ton pire ennemi, elle lui a fait croire qu'elle l'aimait et elle l'a jeté comme une merguez.

Je peux pas m'empêcher de sourire, ce mec c'est Amir, un gars qui m'a balance à police, avec lui depuis longtemps c'est la guerre, un ennemi.

Et je les pas oublié, je compte bien me venger de lui. Je suis pas une meuf pour qu'on me la mette à l'envers.

Quand je parle de lui, je perd tout mes moyens, je m'énerve et la haine monte en moi.

Parce que ouais, je suis un nerveux impulsif. J'ai vraiment tout les défauts du monde.

"J'avais un cœur de pierre impossible que quelqu'un y entre. Et toi tu débarques de nul part

"Voleur, rend moi mon cœur"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant