"Voleur, rend moi mon cœur"

0.3

KAMIL

Je suis posé avec les gars dans le hall du bâtiment. Cette place, elle m'a manqué et ça fait du bien d'avoir de la liberté.

On galère à parler des bails et les dernières meufs qu'on c'est faites, chacun à ça proie et ils ont tous la poupée en porcelaine comme prochaine cible.

- Avant-hier, je me suis taper une meuf, c'était une planche de surf. Aucun signe de féminité.

- Eh mon frère, faut que tu goûtes au renoi.

- les plus belles c'est les latines comme la poupée.

D'après eux, c'est un missile mais c'pas une fille qui se respecte.

La vérité depuis que je suis sortie, j'ai rien fait, je sais pas j'ai pas trouvé le temps mais je sais que je vais pas tenir longtemps.

Depuis que je suis sortie de prison, on me parle que d'elle.
Si seulement y savait que je l'ai vu hier, ils seraient fous.

Je savais pas qui c'était mais hier après le coup de téléphone pour la marchandise, je l'ai vu par la fenêtre. J'avoue que c'est une belle gosse, elle a un beau visage et son corps j'en parle même pas.

Là meuf tranquille, elle sort en nuisette transparente et avec une cigarette à la bouche.

Une fille qui fume c'est trop moche.

Je l'ai laisse en plan et bouge à la salle de sport, je galère donc j'y vais.

WAFA

- Ta grandit ma fille, t'es surtout très belle, tu veux pas te marier avec mon fils.

- Tata je t'aime mais c'est non, j'ai pas envie.

- De toute façon, t'es trop supérieur à lui.

Ma tante je l'aime trop, c'est la seul de mes parents qui me reste. Puis elle me tue quand elle clash c'est propre enfant.

- T'es parents serait fière de toi, princesse.

- Merci tata, t'es toujours là pour moi.

J'ai les larmes au yeux, mes parents on disparu dans un accident de voiture et ça a été ma seul tante à m'accepter chez elle.

J'ai aussi un frère mais je m'entends pas avec lui et il est complètement partie de la circulation. Y'a pas longtemps, j'ai appris qui c'était marié et que sa femme était enceinte, voilà.

J'ai bien profité de ma tante et de mes cousins. Je retourne dans le quartier en début de soirée.

Les gars sont pas là et je monte dans l'ascenseur mais une personne arrive à rentrer au dernier moment. C'est le gars des escaliers, je le regarde vite fait mais j'ai pas eu le temps de détourner la tête que l'ascenseur se bloque.

Je suis sonné pendant au moins cinq minute, c'est le silence.

J'appuie vite sur le bouton d'alarme mais ça marche pas, je prends mon téléphone et aucun réseau.

- Je sais pas t'es un homme, tu comptes rien faire réagi un peu.

- Ferme là, rien ne marche dans cette ascenseurs faut juste attendre.

Je lui lance un regard de travers.

C'est vraiment chiant l'ascenseur surtout que c'est  petit alors que lui est hyper imposant.

Je tourne en rond dans une boîte de conserve et je vois que ça l'énerve mais franchement je m'en fou.

Je réfléchis quand il m'attrape Le Bras fermement et me ramène face à lui.

- Calme toi, tu me soûles, putain.

C'est fou même quand il parle calmement, il a la voix agressif.

- Écoute, peut être que toi ta rien à faire mais moi si.

- Excuse nous Madame la poupée en porcelaine. Tu veux aller voir des gars pour te mettre bien.

Il m'emmerde alors je l'ai giflé.

Il s'approche de moi et m'embrasse, je comprends pas ce changement de comportement. Et je suis surprise d'aimer ça mais surtout je lui répond à son baiser. Il est langoureux et un peu brusque mais j'aime bien. On est resté longtemps comme ça mais c'est l'ouverture de l'ascenseur.

- Je comprends mieux ce que m'ont dit les mecs, j'espère que t'ouvre moins tes jambes.

Je suis choqué je reste là sans réagir. Et pour la première fois, je peux dire qu'on me l'a mise à l'envers.

C'est vraiment folle de rage que je rentre chez moi.

A Amir:

"J'ai envie de te voir pour m'excuser de la dernière fois, un petit truc à deux ça te dit ? "

J'ai pas eu le temps de poser mon tel qui me répond oui et me file les informations.

Je mets aussi bien que je peux, c'est vraiment pour me changer les idées que j'y vais.

Quand je descends, y'a les gars et même ce connard que je connais pas. Je le calcule pas, comme si rien c'était passé, j'ai bien bougé des hanches devant lui.