"Voleur, rend moi mon cœur"

0.14

KAMIL

Je sors la chemise de mon armoire et un jean noir simple. Je me regarde dans le miroir et je suis vraiment frais même si je me préfère habillé en jogging.

Ce soir, faut que sa reste dans les annales. J'ai invité la poupée au restaurant et je peux vous dire que c'est un vrai restaurant.

Hier, elle m'a complètement rendu fou. Elle m'a chauffé au téléphone et j'ai grave kiffer. J'ai pas pu résister, je suis descendu en balle chez elle et on s'est fait plaisir gentiment.

Là, j'en veux plus, je veux pouvoir profité de son corps et rester avec elle. La voir avec un autre gars me rendrai pire qu'énervé.

Je suis pas en love sur elle mais ça m'étonnerait pas si ça arrive.

Au début, je l'aimais pas mais maintenant je l'aime bien. Je l'a trouve pire qu'intéressante bien mieux que certaine meuf. Elle a tout pour elle cette meuf, je peux être fière de traîner avec elle.

Je croise ma mère dans la salle, je vois qu'elle a un beau sourire sur le visage.

- Tu vas aller voir ma futur belle-fille ?

- Tu me parles d'une fille en particulier ou celle que je vais voir.

- Je te parle de personne en particulier mais sa me fait plaisir de voir mon fils se faire beau pour une fille.

- Je suis toujours beau maman.

- Je sais et tu peux me remercier.

Je rigole et descend en bas, je salue les gars. Comme d'habitude, j'ai droit au question.

- Tu vas voir qui comme ça mon frère ?

- Personne, je vais juste quelque part en vite fait.

J'attends pas leur réponse et bouge dans la voiture, je lui envoie un message.

A Poupée: Je sais que t'aime te faire désirer mais descends, je suis en bas.

De poupée: J'arrive, je descends mais tu me tente à prendre mon temps.

A poupée: Tu veux pas goûter à mes lèvres ?

De poupée: Pas de bisous ce soir.

C'est vrai qu'on se fait pas de bisous nous on est plus galoche. Elle-même sait qu'elle va craqué, que de la bouche.

Je regarde par le rétro et je l'a vois arrivé avec une belle robe blanche qui lui arrive au dessus du genou. C'est vraiment une belle femme cette fille.

C'est vraiment une femme, c'est pas une gamine. Elle prend soin d'elle et j'aime ça.

Les filles qui parlent comme moi, comme des gars, je peux pas c'est trop laid. Je parle aussi des vêtements, les joggings je suis d'accord mais pas tout le temps.

Elle monte et m'offre un beau sourire.

- Je te fais pas de bisou sur la joue, j'ai du rouge à lèvre.

Elle me fait un bisou de loin, apporte sa main devant c'est lèvre et m'envoie un bisou.

- Maintenant on se fait des bisous sur la joue.

- T'inquiète pas c'est sûrement éphémère. De toute façon, je te boude, tu m'as pas fait de compliment.

- Tu sais très bien que t'es belle, je traîne pas avec des filles moches.

- Toi aussi t'es beau, le jean te change.

On arrive devant le restaurant, on descend et inconsciemment on finis par se donner la main.

On rentre dans le restaurant et s'installe dans une belle table.

- Merci, c'est vraiment beau.

- Tranquille, content que t'aime bien.

On se met vite à l'aise et,parle de tout et rien.

- Ta pas de frères et sœurs ?  

- J'ai un frère mais je le vois plus, on est pas en bon rapport et toi ?

- Non, fils unique. Et t'es parents ?

- Ils sont morts dans un accident de voiture et toi ?

- Il me reste que ma mère.

Cette fois, on parle plus sérieux et j'apprends des trucs sur elle.

- Tu veux pas on bouge et on sort dehors marché.

- C'est pas ton genre ça, hein ? Mais je suis contente ta fait un effort pour moi.

On sort dehors et j'ai l'impression qu'elle m'a ensorcelé, je me reconnais plus du tout.

On fait quelque tour en marchant. Je lui prête ma veste, vu que je vois qu'elle a froid.
Elle se retourne vers moi et m'embrasse la joue mais ça me suffit pas. Je l'a prends et l'embrasse comme il se doit.

- On est quoi nous deux ?

- Un couple de beau gosse, ça te va ?

- Je t'aime bien et je veux essayer.

Je l'a fait monté dans la voiture et je vois mes lèvres remplie de maquillage mais je m'en fou et lui dévore la bouche, je vois qu'elle en veux aussi.

Pendant tout le trajet je l'ai mangé, à chaque feu rouge, je l'embrassais.

Quand on arrive dans la citée, c'est elle qui me saute dessus. J'aime trop quand elle prends les devants.

C'est limite si on court pas pour arriver chez elle. Elle ouvre sa porte et là les choses commence vraiment.

[...]

Elle est sûr moi, ses cheveux tombent sur mon visage et mon torse. Notre corps est recouvert des draps blancs.

J'ai jamais autant aimé, elle m'a complètement fait perdre la tête. J'essaye doucement de reprendre mon souffle et elle aussi.

Je la sert dans mes bras et renifle son odeur, je vois les traces que je lui est fait, je suis fière.

Elle relève la tête et me regarde avec ses grands yeux.

- Me regarde pas comme ça, tu regrettes pas ?

- Non, prends moi dans tes bras.

Je l'a prends dans mes bras et lui fait des caresses. Je regarde le lit et voit une grosse tache. Je comprends pas ce que c'est, je fronce les sourcils et prend ma lampe de porche et je vois du sang.

La vérité, je suis choqué mais aussi content. Moi qui l'insultait avec les gars bas franchement je m'en veux.

Je souris bêtement parce je suis fière que ce soi avec moi et que maintenant elle est à moi. Je compte plus la lâcher maintenant, c'est ma poupée.