12. #Iceberg

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— C'est douloureux maintenant

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— C'est douloureux maintenant. A tel point que mon bas-ventre me fait souffrir. J'ai même l'impression que mes cuisses sont en feu. J'imagine la sensation de sa barbe éraflant la peau de mon visage, mes seins ou le creux de mes jambes.

Furieuse, je frappe violemment le bistrot du bar dans lequel nous nous sommes réfugiées après notre resto japonais.

— Parfois, je rêve de faire vagabonder mes mains sur les indentations de ses abdominaux. Vous savez ces muscles juste au-dessus des hanches. Vous voyez desquels je parle ? Ceux qui forment un V.

Je me sens d'ailleurs saliver rien que d'y penser.

— Oh ! s'exclame Aly pensive. Je les connais bien. Ceux qui bordent la route de la victoire en direction de Pénis City.

On ricane toutes les trois comme des morues et je réalise au-delà de mon brouillard éthylique, à quel point je suis torchée. Mais je crois qu'on avait toutes besoin d'un petit remontant après ma très longue confession. Je n'ai rien laissé de côté en leur racontant ma première expérience sexuelle. Mais aussi la deuxième, troisième et ultime. Quatre essais non concluants dont le dernier qui s'est soldé par un cuisant échec mais surtout par le pire moment de ma vie.

Aly se redresse brusquement et pointe son index vers le plafond à l'image d'un vieux philosophe grec. D'habitude, quand elle s'apprête à prêcher quelque chose, je suis sur le qui-vive mais cette fois je souris.

— Un de mes ex disait toujours, lance-t-elle avant de s'éclaircir la voix, il n'y a pas de femmes frigides, juste des mauvais coups, des mecs maladroits et surtout... des mauvaises langues !

Je m'esclaffe en grouinant monstrueusement. Mais qu'est-ce que je m'en cogne ! Il n'y a personne dans ce bar, si ce n'est les deux pauvres employés qui s'ennuient comme des rats morts et jouent à la PlayStation au comptoir.

— Ce petit con de PH, sous ses airs de sportif professionnel, était un sacré enfoiré de première, ajoute Zik en finissant sa pinte de bière.

— Je sais, marmonné-je. Mais à l'époque, j'étais tellement aveuglée. Quand il m'a finalement remarquée, je n'en croyais pas ma chance. J'avais l'impression de prendre la place d'une de mes héroïnes de romans préférés. Tu sais la fille insignifiante et le beau gosse qui réalise finalement qu'elle existe.

Imperfect Chemistry (Imperfection #2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant