#13.MorningWood

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Pénis !

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Pénis !

J'écarquille les yeux, la respiration courte et le cœur au bord des lèvres. J'ai l'impression que ma tête est sur le point d'imploser.

Pénis ! Pénis ! Pénis !

Je rêve...

Mes doigts se resserrent...

Impossible de douter plus longtemps.

Non !

Je... cauchemarde... je... je suffoque !

Un pénis... un phoquing pénis !

Bien sûr que je ne me suis pas transformée en succube au cours de la nuit, une de ces femmes obsédées par le sexe au-delà même de la nymphomanie. Ma voix intérieure lâche un cri suraigu tandis que mon cerveau me fustige des pires insultes. Tous mes muscles se tétanisent alors que j'observe ce grain de peau si particulier. Sidérée, j'examine ce dos étonnamment large tout en humant son odeur musquée.

Oh phoquing phoque ! C'est un véritable... merdier !

Mon souffle se coupe et j'essaye de déployer mes doigts enroulés autour de son membre. Un membre loin d'être flaccide. Ce n'est qu'une réaction mécanique... un processus réfléxogénique.

Ne me demandez pas comment j'ai réussi à glisser ma main dans son boxer.

Je l'ignore !

Ne me demandez pas ce qu'il fiche dans mon lit à moitié à poil.

Je l'ignore aussi !

Je n'ai pas la moindre idée de ce qui a pu se produire dans cette chambre et ça me fiche une trouille bleue. En apnée et avec le plus de délicatesse possible, je déploie d'abord mon pouce, mon index puis mon majeur. Je me redresse pour avoir une meilleure vue sur son profil, pour tenter de détecter si mes mouvements le tirent de son sommeil. Chaque molécule qui me compose est concentrée sur le moindre tressaillement de ce corps qui...

— Je dois dire que je ne pensais pas qu'il serait aussi facile de t'avoir dans mon lit.

Un cri suraigu m'échappe alors que je sursaute et retire mes doigts de son érection comme si son contact m'avait brûlée. A vrai dire, une brûlure me semble – là, maintenant – préférable à cette situation honteuse.

Imperfect Chemistry (Imperfection #2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant