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Je m'appelle Wissem Boumedienne.

Je suis née dans un quartier merdique rempli des gens merdiques avec un père merdique.

Vers l'âge de 3 ans, j'ai eu une petite sœur du nom de Sabrina et les choses ont commencé à gâter entre mes parents.

Je ne m'en souviens pas parfaitement, mais l'histoire de mon père et de ses mensonges, ma yemma me l'a raconté trop de fois.

Vers l'âge de 8 ans, ma mère s'était fais amis avec des voisines d'un bloc appartement un peu plus loin et c'est comme ça que j'ai connu mon frère de cœur, mon frère d'un autre mère, Adam.

Je me souviens encore, ma mère était avec une autre daronne, elle m'a dit de rejoindre ses fils sur les terrains de foot.

Arrivés là-bas, y'avait des mecs qui avait 12-13 ans qui jouaient avec des petits de 7-8 ans. J'ai eu chaud.

Hesoul, on a fait les équipes et on a commencé à jouer.

Les plus vieux étaient ceux qui avaient le plus souvent la balle et j'ai été le seul jeune qui a pu voler le ballon du pied.

Je suis tombé comme une merde parce qu'on m'a foncé dessus et le seul qui m'a aidé alors qu'il me connaissait pas c'était Adam. On avait le même maillot de foot, celui de Zidane.

Voilà comment tout a commencé.

Adam -Ces gars sont agressifs, fait attention!

-Merci je savais pas

-Je t'ai jamais vu dans le coin, t'es nouveau

-Ouais, c'est quoi ton nom?

Il m'a checké en me disant son nom. Par la suite, se retrouver pour jouer au foot ou au basket c'était devenu une habitude.C'est longtemps resté une habitude.

Par la même occasion, j'ai connu ses deux grands frères, Ali et Sofiane.

Sofiane, on ne le voyait pas souvent parce qu'il faisait ses trucs, mais Ali avec les années, il était dans le groupe, mais je l'ai jamais considéré comme un frère.

Ce n'est pas que je voulais pas, c'est juste que... ah et après tout c'est vous les lectrices, à vous de le découvrir.

Je vous avance jusqu'à mes 10 ans.

Mes parents, ça n'allait plus du tout et mon père a décidé que la solution à ses problèmes était de boire de l'alcool.

Moi, mon père, s'il veut se teindre les cheveux roses ou bien fumer de la marijuana, je m'en fou, moi ce qui me dérangeait c'était comment il se comportait à la maison.

Il rentrait complètement défoncée à la maison, soit il tombait direct dans son lit, soit il restait avec nous et il ouvrait sa bouche.

Avec plein de mots vulgaires, il se chicanait avec ma mère et créait la pagaille partout sur son chemin.

Jusqu'au jour où il a décidé d'agir encore moins comme un homme.

Il était bourré et énerve et par malheur,j'ai échappé du jus de raisin sur le tapis.

Mon père a sorti sa ceinture pour me frapper et ma mère s'est mis devant moi pour me protéger.

Et voilà comment j'ai vu ma mère se faire battre par mon père.

Mon père a créé cette haine en moi.

Je me souviens avoir pleuré dans mon lit cette nuit-là.

Je me suis promis qu'à chaque fois qu'il voudra la frapper, je ferais la même chose qu'elle a faite pour moi, je la protégerais.

Quelques jours plus tard, mon père a fait sa crise et même si j'étais petit et mince, je me suis mis devant ma mère.

Mon père a ri et il ne m'a pas manqué.

Chaque fois que ça arrivait, je prenais les coups.

Ça n'arrivait pas souvent. Il avait ses crises de soulard une fois ou deux par mois.

Cette violence a duré 8 ans, jusqu'à tant que je décide de changer la donne, mais encore une fois, c'est à vous de lire la suite.

La rage de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant