Ceux qui vivent sont ceux qui luttent

Reset ?

Crever de douleur
Et le cacher
Mort du coeur
Il s'est arrêté

Arracher ses poumons
Plus pouvoir respirer
Perdre la raison
Finir par suffoquer

Le corps est une prison
Qui séquestre les émotions
Il les garde, les torture, les rend furieuses
Pour qu'en sortant, elles soient dangereuses.

Dangereuses pour qui ?
Pour les autres, pour soi-même.
Regarder aux alentours et voir qu'on est abandonnée
Tout le monde est parti, détruit par tant de méchanceté

À devenir fou
On oublie le jeu qui se joue

On entraîne les autres dans notre descendante aux Enfers
Puis on espère pouvoir faire machine arrière.

Mais la vie n'a pas l'option reset.
Tu vis ou tu crèves.
Mais à quoi bon vivre
Quand on est déjà mort ?

Tu vis puis tu t’éteins.
Comme ça.
Sans rien avoir prévu.
Sans rien avoir vu.
Juste…
Tu meurs.