Allongée sur la terrasse de ma chambre, surplombant la ville, je contemplais le ciel. J'admirais le soleil disparaitre peu à peu, laissant apparaître dans l'ombre de la nuit, les lueurs des premières étoiles. C'était magnifique, j'avais toujours adoré ces moments là. Ces courts instants, où le jour et la nuit ne font qu'un, quand le soleil rencontre la lune et qu'il veille pour elle. Quand dans la pénombre il l'illumine, pour que le visage de la nuit de dessine.
Sous moi s'étendait la ville et toutes ses lumières, symboles de vie, telles des milliards de petites bougies.
Je soupirai de plaisir. J'étais bien, là, dans le silence enveloppant de la nuit.
Puis comme à chaque fois que je suis seule avec moi-même, je me mis à penser à toi... à t'imaginer allongé près de moi. Et, tout en souriant, contemplant les étoiles, je sentis une larme perler, puis couler le long de ma joue.J'avoue; "Je ne pensais pas en être capable..."
Seule. Dehors. Avec mes pensées interminables,
Je soupire, mes cheveux s'envolant dans le vent.
"Et dire que maintenant tu es au courant..."
Et sans quitter le ciel des yeux je laissai un flot de souvenir m'envahir, comme un barrage ne pouvant tenir plus longtemps. Je me mis à rire toute seule, ne pouvant contrôler ce flot d'émotion.
Je repense à mon angoisse avant de te voir,
Je n'avais fait qu'y penser pendant quelques soirs...
Quand je t'ai vu sourire, quand tu es arrivé,
Mon corps tout entier, lui, ne cessait de trembler.Si j'avais su que juste le temps d'un après-midi, quelqu'un pouvait changer toute votre vie...
Un Zéphyr...Un léger frisson me parcourut.
"Et dire que mes émotions, tu les as lues..."
Je nous revois tous les deux, et j'en ris encore,
"Merci de m'aider, tu es un ami en or."
J'admire la lune, si belle et rayonnante.
J'avais refoulé, mes émotions grandissantes.
Car tu le dis si bien: "On est bien comme ça"
"Oui, peu m'importe, tant que tu es toujours là..."Les dernières lumières du jour s'étaient effacées. Je n'apercevais, au loin, plus qu'une infinité de petites étoiles qui scintillaient dans le noir.
J'inspirais avec délice l'air doux et frai de la nuit, qui avait séché mes larmes. Je laissai mes souvenirs et mes pensées s'envoler pour rejoindre la lune. Enfin, je fermai les yeux sentant la fatigue m'envelopper. Ton image persistait devant mes yeux clos, vacillante, seule lueur dans cet océan d'obscurité. Puis, ton visage disparut dans l'ombre et je le suivis, me laissant plonger dans les bras de Morphée.
écrit par aliciabanana64
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Mots de tous
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