Chapitre 8 : Crise

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Les jours passèrent et Sonia avait toujours cette impression bizarre. A chaque fois qu'elle apportait le repas ou les médicaments le silence se faisait dans la chambre. Elle avait l'impression d'être une pariât. Mais le plus frustrant c'était tous ces regards qui l'ignoraient. Elle avait presque l'impression d'être un fantôme que tous pouvaient sentir mais que personne ne pouvais voir. Seuls ces yeux gris semblaient la juger et la haïr. Cela faisait 6 jours qu'ils étaient là et elle commençait sérieusement à en avoir marre d'être ignorée de la sorte. Pas qu'elle aimait être le centre de l'attention. Mais un peu de reconnaissance ça fait toujours plaisir. Si elle n'avait pas un rhume des foins qui la forçait à porter ce masque ridicule elle leur aurait déjà hurlé dessus. Elle déposa violemment les plateaux sur la petite table et les tablettes des lits prévues à cet effet pour exprimer son mécontentement. Quand elle déposa celui de Rivaille ce fut tellement violent que le verre d'eau tomba du plateau. Elle le rattrapa sans aucun effort et récupéra toute l'eau au vol sans en faire tomber une goutte. Rivaille repris le verre d'eau des mains de la jeune femme sans un remercîment. Leurs doigts s'effleurèrent et leurs yeux s'accrochèrent gris contre violet. Sonia avait une impression de déjà-vu. Est-ce qu'ils se connaissaient ? Etaient-ils amis ou ennemis ? Revêtant un parfait masque d'impassibilité elle sortit la démarche lourde de colère. Une fois la porte refermée, Sonia s'appuya contre le mur et se laissa glisser au sol. Voilà que ça recommencer, une migraine cuisante et des vertiges. Elle ramena sas genoux sur sa poitrine et posa sa tête dessus.

- Sonia ? Tout va bien ?

Elle n'avait pas besoin de relever la tête pour reconnaître son père adoptif. Elle secoua doucement la tête de gauche à droite.

- Viens ne reste pas là. C'était une autre crise ?

- Oui

Ils entrèrent dans le bureau du docteur Grass.

- Il t'est arrivé quelque chose de particulier ?

- Non j'ai les nerfs à fleur de peau en ce moment, c'est tout.

- Tu te souviens de quelque chose ?

- Non. Et c'est surement mieux comme ça.

- Repose-toi un peu

- Ca va aller. Je vais prendre un doliprane pour la migraine et finir mon service

Joignant les gestes à la parole elle prit le comprimé et quitta le bureau de son paternel.

Pendant ce temps dans la chambre 302, le déjeuner se dérouler dans le calme pour une fois. C'est seulement une fois que les plat furent terminée que les discutions reprirent.

- Pétra : Elle n'avait pas l'aire bien Sonia aujourd'hui.

- Erd : on fait comme si elle n'existait pas à la longue ça doit être dérangeant. Surtout qu'elle s'occupe de nous.

- Auruo : ... n'empêche qu'elle a un beau cul Sonia avec sa démarche colérique.

Alors qu'il parler il vit Rivaille tourner la tête vers la porte comme si quelque chose l'avait surpris. Et la surprise fut générale lorsque Sonia avait pris la parole. Personne ne l'avait entendu arriver, pas même Rivaille et ça c'était plutôt effrayant.

- Tu sais ce qu'elle te dit Sonia, face de babouin ! Tu ferais mieux de t'occuper de ta tronche au lieu de mater le cul des jolie infirmières qui vous apportent de quoi bouffer. Parce que vu ta tête ça ne serait pas du luxe de te payer une bonne chirurgie esthétique.

- Pardon ?!!!

- En plus d'être con tu es sourd.

La tentions était monté d'un cran et Rivaille n'aimait pas ça. Alors sans le moindre bruit il prit le couteau dans son plateau. Personne ne sembla le remarqué absorbés par l'aura de colère qui émaner de Auruo et Sonia.

- Peut-être que si ton uniforme était plus et que tu prenais la peine de cacher ton décolleté tu aurais moins l'aire d'une prostitué.

A peine eu t'il finit sa phrase, qu'un talon vient s'enfoncer dans ses côtes provoquant un craquement effroyable et l'envoyant contre le mur entre le lit de Rivaille et celui de Pétra. Cette dernière ne put retenir un petit cri horrifié quand elle vit son ami d'enfance glisser au sol, le long du mur. Mue d'une colère qu'elle ne se connaissait pas Sonia sortit un stylo à bille et s'élança vers la gorge d'Auruo. Pétra ferma les yeux priant pour être en plein cauchemar. Quant aux autres ils avaient tout simplement retenue leur respiration. Les secondes s'écoulèrent lentement. Comme il n'y avait ni cri, ni hurlement d'agonie, Pétra s'autorisa à ouvrir les yeux. Sonia était à califourchon sur Auruo, la pointe du stylo située à quelque millimètre de sa jugulaire. Sa main droite tenait fermement le stylo et la gauche, posée sur l'extrémité prête à donner la pression qui l'achèverait. Elle l'aurait surement fait si une lame n'était pas venue se coller à sa propre gorge, menaçant de déchirer sa peau diaphane. Avec une lenteur mesurée Sonia tourna la tête vers celui qui avait osé l'arrêter dans son élan.

- Reste en dehors de ça !

- Je ne peux pas te laisser tuer mes subalternes aussi stupide soit il !

Ils se fixaient en chien de faïence, aucun des deux ne voulant céder. Sonia se redressa sans le quitter des yeux, dégageant ainsi son cou de l'emprise de la lame. Maintenant qu'elle s'était éloignée, Auruo respira un grand coup ce qui le fit siffler de douleur. L'inquiétude pouvait se lire dans les yeux de ses camarades, une colère sans nom dans ceux de son supérieur et une haine si profonde dans ceux de Sonia que ses yeux semblait le brulait vif. Celle-ci ce détourna de lui, ramassa les boites contenant les médicaments qu'elle avait laissé tomber au sol et les lança violemment à Eren. Puis sortit en prenant soin de claquer la porte derrière elle. Quand Rivaille fut sur de son départ, il reportât son attention sur Auruo toujours au sol.

- Dans la phrase « on se méfie » quels mots n'as-tu pas compris ?!!!

- Aucun Heichou. Aïe.

- Vous n'avez pas l'air de comprendre ! Je ne suis pas le seul à posséder des aptitudes de combats ! Des gens comme moi il y en plus d'un juste sous vos pied ! Dans l'état actuel des choses si elle décide de vous tuer, je ne serai pas en mesure de l'arrêter ! Alors faite moi le plaisir de lui foutre la paix !!!

- ...

- La prochaine fois Auruo faits moi le plaisir de réfléchir avant de faire une connerie qui te mènera sans aucun doute 6 pieds sous terre !!! C'est clair ?!

- Très...cl...aire.

- Gunther va lui chercher un médecin ! Tu as de la chance d'être encore en vie.


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Salut tout le monde!!!

Chapitre un peu plus court que d'habitude désolée. J'espère que vous avez tout de même passé un bon moment à lire ce chapitre.


Nous, toute une histoire (Rivaille X Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant