OBSCESSION

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Point de vue d'Alexis.

-"Sarah, mon dîner est terminé. Tu me rejoins dans vingt minutes à la maison."

-"Salut, mon coeur, oui, laisse moi dire au revoir à mes amies et je te retrouve. Bisous."

Je raccroche, remets mon téléphone dans ma poche et appuie à fond sur la pédale d'accélération.
Une conduite sportive est un excellent échappatoire pour refouler, cette frustration qui gis encore en moi.
Putain, de garce! Elle m'a laissé planté comme un con dans ce restaurant. Avec une trique de cheval, après m'avoir chauffé.
Depuis quand est-ce qu'on me refoule, des nanas j'en ai baisé! Et des bonnes en plus, mais elle! C'est bien la première fois que l'on me mets un stop! Bordel!!
Tout avait pourtant bien commencé, le resto, tout était mis en œuvre pour qu'elle finisse dans mon lit. C'est pas du tout comme ça que j'envisageais de finir la soirée.
La rage monte en moi, j'agripe le volant plus férocement ce qui fait blanchir mes phalanges.
Sérieux, mec, depuis quand t'invite tes plans culs au restaurant.
Je débloque, c'est simple, depuis cette soirée dans ce bar miteux de la classe ouvrière, où elle m'est rentré dans le lard.
Une première ça aussi!
Cette insolente, a du répondant, de la répartie. Ça ma excité comme jamais et depuis, je ne pense qu'à une chose; baiser cette bouche insolente.
Lui planter, ma queue au plus profond de sa gorges. L'utiliser pour mon propre plaisir, jusqu'à me déverser à l'intérieur.
Et merde Alex, tu te fais des idées, cette fille à tout d'une coincée sortie du couvent.
J'en viens même à me demander si elle ne serait pas vierge.
Mais sérieusement, qu'elle vierge, se pointerait à un dîner, vêtue d'une robe en dentelle transparente. Oé, mec le genre de robe qui ne laisse pas de place à l'imagination. Ça devrait être vendue avec l'étiquette "baise moi" dessus.
Il faut que je me la sorte de la tête.

Voilà, pourquoi ce soir j'ai appelé Sarah, ma petite amie. C'est une femme magnifique. Blonde mince, visage de poupée Barbie toujours pimpante et bien âpreté. Des seins lourds, ronds bon ok refait! Mes adorables. Quand j'y pense dommage qu'elle ne se soit pas refait faire le postérieur c'est la seul critique que je pourrais faire de se corps parfait.
Quoi que si elle me le demandé, je pourrais très bien lui offrir cette chirurgie plastique.

*

Arrivé, dans mon penthouse, comme à mon rituel une fois chez moi, je passe derrière le bar, me servir un bourbon Lagavulin seize ans d'âge.
Une fois servi, je le fait tourner dans mon verre,le porte à mon nez pour en extraire les arômes, puis le porte à ma bouche.
Je ressent instinctivement son goût poivré, caractéristique de la seul distillerie de l'île de Skye.

L'interphone sonne. Je jette un coup d'œil à ma Rolex en platine. 20h15.
C'est sûrement Sarah, pile à l'heure.
J'appelle l'ascenseur pour lui permettre de rentrer directement. Et me dirige pieds nue dans l'immense canapé de cuir noir italien. Pose mes pieds sur la table basse en verre trempé noir, incliné ma tête sur l'appuie tête, cale mon bras droit au rebords, tout en tenant mon bourbon.
J'attends,elle arrive, elle est là, devant moi, tout en jambes dans une mini jupe noir qui je suis sûr, que dès qu'elle se baisse laisse apercevoir sa fine lingerie.
Un chemisier crème avec les trois premiers boutons ouvert ce qui mets-en valeur sa sublime poitrine. Des talons vertigineux pour élancer ça silhouette. Ces cheveux d'un blond éclatant, sont attachés en une queue de cheval haute se qui dégage sa nuque. Elle me tire de ma contemplation.

-"Hé, bébé, je suis tellement contente que tu m'ai appelé. Comment c'est passé ton dîner d'affaires? Ça n'a pas duré longtemps finalement."

Pourquoi moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant