premier chapitre.

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Strugatsky, le nom de famille que tout le monde connaissait au nord-est des régions désertées de la Russie de tout être humain, mais peuplées par des créatures assoiffées de sang ainsi que de pouvoir.

Ces créatures ont opté un mode de vie, totalement différent de celui pris par leurs semblables, ils vivent jours et nuits, grâce au don que leur prince leur avait offert, qui est de rendre le ciel presque noir lors du jour afin qu'ils ne soient pas brûlés à vif sous le soleil, parce que l'aîné des fils du roi avait parcouru le monde pour conquérir la puissance suprême et ainsi devenir un être invincible, et il y parvint, mais avec des conséquences.

Ce prince était connu sous le nom de Matthew Edward Artiom Julius Strugatsky, qui deviendrait futur roi, du monde des ténèbres, et la pire créature qui n'ait jamais existé sur terre, réduisant ce qui est beau en fané.

Ce fut un jour pareil aux autres, Alexander, le roi se tenait sur son trône fabriqué en or pur, à sa gauche ses cinq épouses, aussi pâles les unes que les autres, c'était un critère de beauté chez eux, le degré de pâleur, et leurs yeux noirs étaient charmants, voire ensorcelants.

À sa droite était installé son fils, qui, contrairement aux autres avait hérité des yeux rouges de son père, si magnifiques, qu'on dirait des rubis, l'iris gauche était pourvu d'une tâche dorée, prouvant et soutenant le fait qu'il fût le plus spécial. Après tout, il était le septième descendant, et comme disait la prophétie, il allait tout bousculer, soit pour le meilleur, soit pour le pire. Le plus important à savoir, c'est que son règne durerait onze siècles, onze longs siècles avec la même gouvernance.

Le prince n'était pas quelqu'un de terrible, mais juste un égoïste gâté, doté d'une très bonne physionomie, primo il était blond vénitien, secundo, son teint très pâle, sa peau parfaite, tertio, son corps était imposant, et possédant tout pour être l'homme parfait. Son regard était meurtrier la plupart du temps, et affichait rarement un sourire démontrant la sympathie. Il était également très strict dans ses règles. Personne n'avait le droit de le regarder dans les yeux en lui parlant, de l'appeler autrement que majesté, altesse, d'aborder quelconque sujet avec lui quelles que soient les circonstances, le plus malchanceux était celui qui regardait ou s'adressait à l'une de ses épouses, il lui infligeait la pire torture avant de l'achever, même si la raison était très valable comme pour l'ancien couturier remplacé par une couturière, ou bien l'autre cuisinier. Il n'aimait pas qu'on approchait à ce qui lui appartenait.

Mais le prince affectionnait tant les enfants, et se montrait très aimant avec eux, surtout les plus jeunes. Il ne leur faisait pas peur, mais au contraire, il les recevait avec un sourire affectif, suite à des causes personnelles, et comme il le disait "Ce sont des anges déchus".

Tout le pays savait qu'il avait perdu son fils dans des circonstances bizarres, et qu'il avait tant souffert parce qu'il ne tenait rien au monde de plus important que son fils, même pas à ses épouses.

Son fils se nommait Louis, il avait de jolis yeux noirs, des cheveux blonds comme ceux de son père, et une douce peau pâle. Il avait sept ans lorsqu'il fut assassiné, et lorsque son père fut rentré de la chasse à leur château, il avait presque trouvé les lieux déserts, parce que tous les domestiques ainsi que gardes étaient absents, et seul le roi et son oncle occupaient la salle du trône.

D'habitude, Louis venait toujours lui souhaiter la bienvenue et lui dire combien il lui avait manqué, sauf que cette fois-ci, il n'était pas présent, ce qui laissa Matthew Edward paniquer, lancer son gibier, son sabre, son arc et ses flèches sur le sol et aller à la rechercher de son fils dans les couloirs, les appartements, les chambres, les cours, et finalement les jardins qui se situaient de l'autre côté de l'habitat, où il le trouva, gisant sur le sol avec une flèche transperçant sa poitrine.

Le prince n'en crut pas ses yeux, perdit son équilibre, se mit à genoux et prit le corps inerte de son bien-aimé qu'il chérissait, choyait durant sa vie, dans ses bras. Pas le moindre battement de cœur, pas le moindre souffle, il ne percevait rien. C'est là que le vampire laissa sortir de la barrière de ses lèvres un cri déchirant de douleur, et à ce que l'on contait le cri avait parcouru tout le pays, tant il était puissant.

Le deuil avait duré sept longues années, où la moindre personne qui osait ne serait ce que sourire ou bien faire la fête en payait les conséquences, qui n'étaient d'autres que leurs insignifiantes et misérables petites vies.

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Voilà le premier chapitre! Ce n'est pas extrêmement long, mais juste je devais arrêter ici, afin de laisser un autre considérable événement dans le deuxième chapitre.
N'hésitez pas à commenter, ou bien donner vos avis, cela fait vraiment plaisir et me donne encore plus envie de continuer!

Le prince. Where stories live. Discover now