Je me réveillais dans cette cellule froide et vide. Je ne savais pas qui j'étais ni ce que j'avais fais pour être dans une telle situation, tout ce dont je me rappelais était mon nom, Adhara. Le bruit d'une clé s'enfonçant dans la porte me vrilla des tympans, et je crus que j'allais vomir, l'air était si rare dans cette pièce que c'en était alarmant. Un homme me dit de sortir, mais j'avais l'impression qu'il était loin, sa voix ne me parvenait que très difficilement, je n'entendais que des brides de ses longues paroles. Voyant que je ne réagissais pas, il se tut, me prit par le bras et m'amena à la lumière du jour. Je mis ma main devant les yeux pour empêcher que le soleil de midi ne me rende aveugle vu la puissante luminosité qu'il dégageait pour moi qui sortait d'un trou sombre. Ce garde n'avait donc aucune pitié, bon sang qu'avais-je donc fais pour mériter tant de désinvolture. Un homme se tenait sur le seuil de la prison où je me trouvais, il me ressemblait, mêmes yeux gris métalliques, mêmes cheveux blonds avec des reflets dorés, un peu plus grisonnant peut-être, mais pas de doute, cette homme devait être mon père. Je n'avais aucun souvenir de lui, comme du reste d'ailleurs, mais peu-être allait-il pouvoir m'éclairer. Je m'attendais à ce qu'il ne me regarde à peine, je me trouvais quand même dans une prison, mais au lieu de ça, il me prit dans ses bras et me dit:
-Comme je suis heureux que tu sois enfin sortis après ces cinq ans, ça n'a pas du être facile, mais tu as tenu bon, et j'espère que tu ne commettras plus les mêmes erreurs.
-Elle a perdu ses souvenirs lors du dernier interrogatoire, mais nous pensons que si elle ne sais pas ce qu'elle a fait de mal, elle ne sera pas retentée, alors ce n'est pas la peine de lui en parler.
-Je vois, mais comment a-t-elle pu tout oublier ? Elle ne sait même plus qui je suis ?
-Pour tout vous dire, nous avons voulus lui poser des questions, mais elle n'a pas voulu nous répondre et s'est jetée sur nous, et a essayé d'étrangler celui qui l'interrogeait. Nous avons étés obligés de lui administrer une décharge électrique sur le tête pour qu'elle se calme, et elle en est devenue amnésique. Et non, elle ne se rappelle plus de vous ni de rien, à part peut-être son nom, mais nous ne savons pas bien car elle vient de se réveiller.
-Je vois. Ne vous inquiétez pas, je vais l'amener chez nous, et faire en sorte qu'elle ne vous cause plus aucun problème.
Je ne comprenais pas de quoi il parlait, mais tout ce que je voulais pour le moment, c'était rentrer chez moi, me doucher, et dormir. Je ne savais pas encore ce que j'avais fais, mais je comptais bien découvrir ce pourquoi on m'avait enfermé dans une cellule en taule et pourquoi je ne me souvenais plus de rien. Je suivis mon père jusque dans sa voiture, puis nous partîmes vers chez lui, enfin c'est ce que je pensais, vu que nous ne nous disions pas un mot. En effet,après environ trente minutes de routes, nous débouchâmes sur une allée où se tenait une grande maison. Je ne la reconnaissais bien sur pas, mais je sentais que j'étais arrivée chez moi, et j'en étais d'autant plus sure quand une femme mince et élancée fit son apparition devant nous. Elle me souriait, et me dit d'avancer, mon père avait du la prévenir que j'avais perdu la mémoire car elle m'indiqua ma chambre. J'avais du mal à croire que cette femme était ma mère, elle avait une longue et flamboyante chevelure blonde qui lui arrivais jusqu'au bas du dos, ses yeux étaient d'un bleu tellement profond qu'on pourrai s'y perdre dedans, elle avait un nez fin et une bouche pulpeuse, bref, le rêve quoi. A peine m'avait-on présenté mon lit que j'avais envie de m'allonger dedans, mais curieusement, je n'étais pas fatiguée, en même temps, avec tout le temps que j'étais à rester dormir en prison, j'avais eus largement le temps de me reposer. Je préférais prendre une douche tant j'étais sale et je devais bien l'admettre, je ne sentais pas la rose. Je n'avais jamais crus que se laver pouvait faire autant de bien, sentir l'eau couler sur ma peau, le shampoing me piquant légèrement les yeux, je me sentais tellement bien que je pourrai rester toute ma vie dans cette baignoire, si seulement je le pouvais. Mais il fallait que je fasse face à la réalité, j'avais commis une erreur, j'en étais conscientes, mais il fallait que je me rappelle mon ancienne vie, çà n'allait pas être facile, mais je pouvais arriver à recoller les morceaux, coûte que coûte.
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L'amnésie
JugendliteraturQuel effet ça vous ferai de ne pas savoir qui vous êtes, de vous réveiller en prison sans savoir ce que l'on a fait, et sans que personne ne veuille nous dire quoi que ce soit au cas où nous rechutions. Et bien c'est ce qui m'est arrivé, mais comme...