14.

120 5 2
                                    

- Jennifer !

Ma petite sœur, Émilie, court dans ma direction et saute dans mes bras. Elle est contente de me voir et je peux en dire autant pour moi.
Je la serre fort dans mes bras et vois Jeanne venir dans notre direction. Je dépose ma sœur sur le sol, et fais la bise à Jeanne.

- Comment ça va ? La route n'était pas trop longue ? Je demande en me débarrassant de ma veste.

- Oui, ça va et non, il faut dire que votre sœur est un vrai moulin à parole, rigole-t-elle.

Nous sommes lundi soir et Émilie est en vacances. Elle est arrivé dans la journée et étant au travail j'ai du demander au concierge de remettre le double des clés à Jeanne, lorsqu'elle sera arrivé.

- Vous êtes arrivé il y a longtemps ?

- Un moment déjà oui. Excuse moi Jennifer mais je pourrais te parler ?

J'acquise et demande à Émilie d'aller se changer pour qu'on puisse aller manger dehors. Lorsqu'elle disparaît de mon champ de vision je me met à faire du café.

- C'est à propos de mon père ? Devinais-je.

- Oui.

Je souffle et sers une tasse à Jeanne, qui est installé sur le bar. Je m'en sers une également et m'assois sur le plan de travail.

- Il m'a demandé de vous prévenir qu'il viendra manger chez vous, lui et votre mère, samedi prochain. Émilie et moi repartiront avec eux par la suite.

Je vois. Il ne me le demande pas mais me l'impose. Quelque chose me pousse à croire que cette fois-ci je ne pourrais pas éviter la confrontation. Je suis prise d'un mal de tête énorme en imaginant parfaitement comment se déroulera le dîner.

- Ils seront là pour quel heure ?

Jeanne termine de boire son café et me répond.

- Pour quinze heure, il me semble.

Je grimace et me lève finalement. Je prend la tasse de Jeanne ainsi que la mienne et les dépose dans l'évier.
Je suis contente de voir ma mère mais mon père...

Ça fait maintenant trois mois que je ne veux plus adresser un seul mot à mon père. Plus précisément depuis le jour de la remise des diplômes. J'avais été heureuse, de voir ma mère ainsi que ma sœur assit dans la salle. Mais ce sentiments c'est vite transformé en de la déception. Il n'était pas la.
Je lui avais prévenue un mois à l'avance, pour qu'il réserve sa journée, pour moi. Il m'avait promit et affirmé qu'il serait présent.
Aucun appel, message, rien. À croire qu'il avait disparut de la circulation.
Il est finalement rentré à la maison le lendemain matin, à l'aube, prétextant avoir des imprévus de dernière minute.

- Jenni, regarde la robe que maman m'a acheté !

Émilie entre dans la pièce en sautillant, se met au centre de la pièce et tourne sur elle même. Elle porte une robe rose pâle, avec par dessus un collant noir.

- Elle te va très bien, tu es magnifique, souris-je.

Je lui indique qu'elle peut regarder la télé et préviens Jeanne que je vais me changer également.
Il est dix-sept heure lorsque nous sortons de l'appartement. Nous nous rendons au restaurant au coin de la rue. Celui où j'y suis allé le premier soir, avec Léna.
Le repas se passe dans la bonne humeur, Émilie me raconte ce qu'elle fait à l'école et ses nouvelles idées pour son histoire, et Jeanne se renseigne sur ma nouvelle vie ici.

Nous ne rentrons pas trop tard à l'appartement. En arrivant, je couche Émilie dans mon lit et retrouve Jeanne dans le salon. Je déplie le fauteuil qui maintenant lui servira de lit. Je lui ramène une couette et un oreiller.
Le lendemain, je me lève avec un léger retard. Je me dépêche de prendre ma douche et de me changer.
Je plonge ma main dans le bol sur le bar de la cuisine et prend une pomme. Je n'ai pas le temps de prendre un très grand déjeuner.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 01, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Attirance [ en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant