13.

17 4 0
                                    

Mr Davis et moi sommes dans le taxi, en direction de la vente aux enchères, et de la soirée, que Mr Williams nous à invité.

La journée est passé relativement vite. Mon patron a finalement eut un contretemps qui a duré toute la matinée. Je suis donc retournée à ma chambre, profitant de ce moment pour m'avancer dans le travail qui m'attend en rentrant à Seattle. Le midi j'ai déjeuner seule, ayant appelé le service pour qu'ils puissent me faire monter un repas.
À peine avais-je fini de manger que Mr Davis est arrivé, me proposant d'aller dans le parc. Il avait fait un détour dans sa chambre pour échanger son costume contre une tenue plus décontracté. Nous nous sommes par la suite rendu au parc, situé en face de l'hôtel.
Pour le peu de temps que nous y avons passé, c'était un très bon moment.
Mr Davis a quelques fois essayé d'apprendre à me connaître, en me posant des questions, mais je suis resté très évasive, parlant très peu de ma vie privée.

La voiture s'arrête, nous informant que nous sommes à destination. Le lieu ainsi que la foule m'indique que cette soirée est importante. J'ouvre la portière et pose un pied dehors lorsqu'une main apparaît dans mon champ de vision. Je relève la tête et rencontre le regard de Mr Davis, tout souriant. J'ai pu remarqué, qu'il était de très bonne humeur aujourd'hui. Tant mieux, alors. J'accepte finalement son aide et pose ma main droite sur son avant-bras. De l'autre, je prend le bas de ma robe longue, bleu nuit, et la relève légèrement pour ne pas prendre le risque de marcher dessus.
Une fois à l'extérieur, je repose mes mains sur la bretelle de mon sac et observe autour de moi. Il y a de l'agitation de partout. Les personnes présentent sont tout aussi bien habillé que comme s'ils se rendaient à un mariage. Lorsque nous entrons à l'intérieur du bâtiment où nous allons passé le reste de la soirée, je ne peux que trouver des ressemblances aux galas que mes parents organisent. C'est organisé certes pour les personnes qui sont vraiment dans le besoin, mais lorsque j'entends quelques morceaux de conversations des gens le plus proche de moi, ça ne fait que me confirmer qu'ils ne sont la que pour montrer leurs richesses. Certains ce ventant de passer les prochaines vacances aux Bahamas tendis que d'autres parlent d'acheter un yacht. Je fais partie de ceux qui peuvent ce venter mais je n'en vois pas l'utilité. L'argent n'est qu'un morceaux de papier, à mes yeux. Bien sûr, c'est la chose la plus importante aujourd'hui si on veut pouvoir survivre un minimum.

Je n'ai jamais réellement profité de l'argent de mes parents. Dès mes seize ans j'ai commencé à enchaîner des petits boulot par-ci par-là, commençant par le baby-sitting et pour finir, aujourd'hui, par être assistante dans une agence de com. Et j'espère bien que mon futur ce passera comme je l'espérais.
Je suis heureuse de pourvoir gagner ma vie moi-même, sans l'aide de mes parents. Mon père lui, voulait me voir travailler avec lui, dans son hôtel. Ce n'est absolument pas ce que je veux faire et ça la très vite contrarié.

Mr Williams nous rejoignit, mon patron et moi, en compagnie de certains de ces collègues. Nous avons entamé la conversation jusqu'à ce que la vente aux enchère commence.
Il y a de toute sorte de chose. Des tableaux, des objets anciens, et encore bien d'autre chose. Deux bonnes heures sont passé et nous passons dans la salle d'à côté. J'ai finalement acheté quelques objets afin de leurs signer un chèque de mon autre compte en banque, celui-ci étant approvisionné par mon père. C'est bien la première fois que je touche à cet argent, mais je ne regrette rien parce-qu'ils seront pour ceux qui en ont réellement besoin.

Une pression se fait ressentir dans le bas de mon dos et je lâche un cri de surprise.

- Nous pouvons partir quand vous voulez, m'informe mon patron.

Je recule d'un pas, éloignant sa main en même temps. Depuis que nous sommes ici, à New-York, Mr Davis est devenue... tactile, on va dire. Je n'arrive d'ailleurs pas à savoir si ça me dérange, ou non.
Je suis fatigué et mes pieds commencent à me faire mal.

Attirance [ en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant