Mark and Me

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Effectivement. Je n'arrive pas du tout à me concentrer sur le cours.

Vous savez sans doute pourquoi ? Devinez... Oui c'est à cause de Mark. Ça simple présence me perturbe assez pour que mon regard dévie sans cesse vers lui.

Il fixe le tableau avec ses yeux noisette en se mordant la lèvre. Il est si sexy...

Il tourne la tête vers moi et affiche un petit sourire charmeur.

Je sens mes joues chauffer et mon rythme cardiaque accélérer.

-C'est moi que tu regardes comme ça depuis tout à l'heure ?demande-t'-il en rigolant

-Euh, n-no-non pas d-du tout !répondis-je en bégayant

Il tourna la tête et fit mine d'être triste.

-Ah d'accord...

-Dit-moi pourquoi devrais-je te regarder ?dis-je d'un air provoquant

Il afficha pour la deuxième fois son petit sourire et fit semblant de réfléchir.

-Parce que je suis beau et sexy !me répondit-t '-il en me faisant un clin d'œil

-Pas vraiment...

Mensonge, il l'est. Ses yeux, son nez, sa bouche... STOP ! Tais-toi !

Son regard se pose sur ma table.

-C'est quoi ça ?demande-t'-il en pointant mon cahier

-mon cahier pourquoi ?

­-Non, ce que tu caches avec tes mains sur ton cahier !

-Rien du tout !

Je serai un peu plus fort la page. De toute évidence, c'était peine perdue, je ne pouvais pas cacher le dessin, ou plutôt le gribouillage que j'avais fait sur ma feuille à cause de l'ennui. Je n'ai jamais été bonne en dessin.

Il m'arracha mon cahier des mains et le regarda avec de grands yeux.

-Quoi ? C'est moche n'est-ce pas ?

-Euh... C'est quoi ?

Je poussai un soupire.

-Un cheval...

Tout d'un coup il éclata de rire.

-Un cheval ? ahahah ! On dirait un rhinocéros ! Ahahahah !

-MARK ! BAISSE D'UN TON S'IL-TE-PLAÎT !cria la prof en lui lançant un regard de tueur

-Je suis désolé madame !glissa-t'-il entre deux rire étouffés

***

Les cours étaient passés tellement lentement, Mark n'avait fait que de se moquer de moi et de mon « talent » de dessinatrice. J'en avais marre.

C'était maintenant l'heure de retourner chez soi. Mais comment dire que j'ai décidé de ne plus me faire aider par cet idiot à partir d'aujourd'hui car je lui fais légèrement la gueule. Et donc ne plus se faire aider signifie rentrer seule à la maison.

C'est parti pour faire tout le chemin en béquilles... Parfois tu as de superbes idées Audrey ! umh umh

***

J'avais maintenant à peine parcouru le quart du trajet que j'en ai assez. Je m'assis sur un petit muret en pierre appartenant à une maison qui semblait abandonnée mais qui était tout de même décorée de fleurs roses et violettes, ce qui lui donnait un côté à la fois étrange mais aussi charmant et reposant.

Je posai mes béquilles et mon sac à côté de moi et respirai un bon coup l'air frais qui m'entourait. Le vent faisait valser mes cheveux, emportait mes pensées et laissait mon esprit serein. L'endroit où je me situais était vraiment beau, d'habitude j'y passais vite fait sans vraiment y faire attention, mais aujourd'hui j'étais là, sur cette falaise à admirer le paysage.