Le dernier d'entre nous (en pause)

Chapitre 4: Tel un cauchemar

Il était sept heures du matin quand je me suis réveillé. Alors que j'ouvrais lentement mes paupières, la porte de ma chambre s'ouvra. Je croyait que c'était mon père ou ma mère qui était là mais à la place il y avait un homme habillé en tenue blanche. La salle dans laquelle je reposait l'était aussi. Alors je devina aussitôt où j'étais, avec une jambe dans le plâtre.
L'homme qui voyait que j'était réveillé me sourit et prit la parole:
- Bonjours Michael! dit-il.
- Bonjours. lui dis-je poliment. Où est-ce-que je suis? repris-je. Combien de temps ai-je dormis? Qui êtes vous?
- Je suis le docteur Ramses. me répondit. Tu es à l'hôpital Sainte Marie-Joseph et tu as dormis un peu plus d'une journée ce qui est très peu pour ton cas. Ta famille est dans le réfectoire. Si tu veux, je peux aller les chercher.
- Non je veut rester seul un moment j'ai la tête qui tourne.
- Bien je vais te laisser, le mal de tête se dispersera dans quelque jours dû au coup que tu as pris.
Le docteur partit, je pus reprendre mes esprits. J'avais someillé dans une petite salle blanche aux rideaux décolorer, aux mur tâché d'écoulement d'eau. Enfin bref, tout le contraire d'une chambre luxueuse d'hôtel cinq étoiles. Je fis quelques pas vers la fenêtre pour prendre de l'air frais. Ce fus mince tâche avec mon plâtre cloué au pied. Mais aussitôt debout, une nausée violente me frappa. J'accourra vers les toilette, puis, rendis tripes et boyaux. Après quelques minutes passés aux toilettes, je pus enfin aller prendre l'air. Ma chambre était situé à plus de quatre étages du sol. J'avais une magnifique vue sur un parc où des résidents en chaise roulante et en béquille passaient leur temps d'attente avant que leur santé totale revienne. Ma vessie allait exploser, alors j'accouru vers la petite salle de bain. Soulagé, je me rinça le visage. Mon visage était écarlate et violet. Cette couleur inhabituelle venait d'un œil au beurre noir. J'avais plutôt des cheveux longs en avant de mon crâne et ils étaient foncés. Mélina adorait jouer dans ma coiffure, même que parfois elle me faisait des minis boucles quand nous étions seuls. À ce moment précis un flash me traversa la tête. J'avais complètement oublié mes amis! Que leur était-ils arrivé? Vont-ils bien? Une tonne de questions se bouscula dans ma tête. Je devais savoir si ils allaient bien! Sinon, je me sentirai coupable. Alors que je me dirigeais vers la porte, je perdis tout sens d'équilibre. Puis, je trébucha sur mes propres pieds pour finir ma course sur le carrelage sale. Alerté par le son de ma chute, le docteur Ramses me rejoignit dans ma chambre avec une paire de béquilles et une chaise roulante.
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Assis sur cette malédiction, il me transportât vers le réfectoire. À ma grande surprise, ma famille était accompagné de Mélina, Alex, Jordan et Marina. J'étais heureux de les voir en bon états. Seul Jordan avait reçu des éclats de verres avec quelques points de souture au niveau de la joue. En me voyant tant amoché Mélina éclatât en sanglots puis accourut à mon arrivée. Elle me murmurait que tout était de sa faute et que c'était son idée d'y aller. Je la rassura en lui disant tout le contraire et que je l'aimais. Ma mère lui donna un mouchoir pour essuyer ses larmes. Tout comme Mélina, ma mère avait pleuré. Des marques de maquillage l'avaient trahis. Pourtant, ce n'était pas un si grand drame, selon mon point de vue. Mais, ce l'était.

Un homme entra dans la pièce. Il était grand, vêtu en noir tel un agent infiltré des grand films. Lorsqu'il me vit, son visage s'assombrit. Il semblait touché des événements de vendredi passé. Je me demandais qui il pourrait bien être, mais la solution la plus crédible était qu'il était un enquêteur. Ce fut le cas.
- Je suis l'enquêteur Martin Roy. dit-il
Il me regarda de la tête au pied puis il continua de parler.
- Je présume que tu est Michael. N'es-ce-pas?
- Oui. lui ai-je répondu. J'étais persuadé qu'il m'avait reconnut grâce à mes blessures.
- Je suis désolé. fit-il en me tendant un dossier.
Si tu veux tout savoir sur l'événement tragique de hier, tout est écrit dans ce dossier. reprit-il.
Alors, j'entrepris ma lecture. Moi qui se demandais pourquoi ces délinquants se sont prient à nous. Ils étaient tous soûls et drogués selon des tests. Ce qui explique leur comportement rageur. Des détails dont je n'y comprenais rien poursuivaient le document. Puis, les dégâts collatéraux concluaient le dossier. Dans cette section, mon nom y était inscrit étant comme victime à blessures graves. Cette section décrivait  mes blessures comme une fracture du tibia, commotion cérébrale et coupure près du cuir chevelu avec 6 points de souture. Quelques ecchymoses y compris. Alors que je fermais le dossier, le docteur Ramses me poussa vers l'entrée avec mes parents et mes amis.
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Arrivé au stationnement, la berline de mes parent m'y attendait ainsi que le V.U.S familial de l'un de mes amis. Avec Mélina et mes parents, j'entra dans la berline décapotable noir tandis que, Alex, Jordan et Marina s'installèrent dans le V.U.S. Après quelques conseils échangés entre le docteur et mes parents nous priment la route vers ma maison. Durant le trajet, Mélina prit ma main tremblante. Elle s'en aperçu assez rapidement.
- Pourquoi tu trembles? me dit-elle.
- J'ai mal partout et je vois flou. Ça m'inquiète. lui répondis-je.
Ma mère me répondit calmement que c'était un effet secondaire des antidouleurs de voir flou mais de justement avoir mal n'était pas normal. Affolée, elle consulta rapidement les avertissements des antidouleurs. Elle n'y trouva aucune réponse. Fatigué de toute cette histoire, le soleil me brûlant sur mes yeux. Alors, je les fermis et m'endormis sur les genoux de Mélina.
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Quelques dizaines de minutes plus tard, nous étions à destination. Mes amis ( Alex, Jordan et Marina) furent portés chez eux. Fatigués, ma douce moitié et moi dormirent enlacés sur mon lit douillet.