Chapitre 5: Dernière demi-journée

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Vers midi, je me réveilla en caleçon sous mes couettes avec Mélina en petite tenu, blotti contre mon torse. Malgré mes blessures, j'ai pus supporter ses bougeottes nuptiales. Mes béquilles étaient déposés près de la porte avec une petite note. Intrigué, j'essaya de me défaire de l'emprise de Mélina sans la réveiller. Mais malheureusement, elle se réveilla lentement tout en examinant où elle se trouvait. Assis sur le bord du lit, je lui dit bonjours avec un sourire radieux. Sans décrocher la mâchoire, elle me répondit et bâilla avec une mèche de cheveux brun dans la bouche. Elle avait les cheveux en bataille lui donnant un air sauvage qui je trouvais très sexy. Alors qu'elle me regardait intensivement dans les yeux, elle me demanda pourquoi je lui souriais de cette manière inhabituelle.
- Je ne sais pas. lui dis-je bêtement.
- Ais-je de quoi dans le visage? me questionna-t-elle.
- Non, tu es sublime! lui répondit-je.
- Je vais aller prendre une douche tu viens avec moi?
- Non ça vas aller j'ai le pied dans le plâtre ça risque d'être compliqué et de plus, j'ai de quoi à vérifier. Mes parents ne sont pas à la maison. Ils sont à la garderie avec Lisa. Alors ne te gêne pas. concluais-je.
Elle parti en direction vers la salle de bain tant disque moi je lisais la note laissé par mes parents. Elle affirmait qu'ils étaient partie et reviendraient vers quinze heure. Ensuite, elle indiquait l'emplacement de notre dîner à Mélina et moi. Mes parents savaient que je saurais me débrouiller avec ma jambe cassé. Même si l'aide de Mélina m'arrangeait de beaucoup de choses. Je mourrais de faim. Alors, j'enfila quelque chose de léger, puis, je descendis avec autant de bien que de mal les escaliers à quatre pattes. Arrivé en bas des huit paires de marches, je m'aperçus que j'avais complètement oublié mes béquilles en haut des seize marches.
- Quel con! m'exprimais-je à haute voie.
Assis sur l'escalier, j'attendis près de quinze interminables minutes en balançant mon bras de gauche à droite avant que Mélina puisent enfin de sortir de la salle de bain. Vêtue de son peignoir blanc brodé d'une inscription illisible au niveau de la poitrine, elle m'aperçut assis sur les marches, en regardant droit devant moi.
- Pathétique. dit-elle en me rendant mes béquilles auxquelles j'ai patienté longtemps.
Alors que Mélina s'habillait dans ma chambre je réchauffa le repas préparée par ma mère il y a presqu'une heure. Sur la table de la salle à manger, j'observas un compartiment cylindrique. Une autre note y était collé. Elle m'était assigné. Je devais prendre une des petite pilules pour des raisons quelconques, surement médicales. Je l'avala d'un trais avec de l'eau distillée. Soudain, le micro-ondes sonna ce qui me fis sursauter. Mélina descendais les marches de l'escalier quand je servais la table.

Le repas pris et le ventre plein, je sortis dans la cours arrière me reposer. Marcher avec des béquilles aussi peu confortable était une épreuve de force. En cette journée de Juin, l'air était humide et chaud mais un vent frais rééquilibrait la balance météorologique. Une grille de bois était le seul moyen d'entrer dans le terrain entouré de cèdres. Une pancarte y était accroché avec l'inscription Bienvenue écrit dessus. Dans ma cour arrière, il y avait une chaise suspendue faite de coussins. Je m'y installa et commença à lire mon roman intitulé: Aujourd'hui même. C'était l'histoire d'un garçon dont les jours sont comptés car un cancer le menace. Il avait douze ans et il était chauve. Il vivait le jour au jours pour en profiter le plus possible. Dans la partie où je m'étais arrêté la dernière fois, il lui restait trois dernière journée à vivre en compagnie de ceux qu'il aime. Ce livre était mon devoir de français. Normalement, je n'aurais jamais lu un livre de ce genre. Mais cette fois, il m'intéressait. Après que Mélina c'était assise à côté de moi nous passons près d'une heure à lire à l'ombre. Le temps s'assombrit alors d'un seul coup. Puis, la pluie se mit à tomber et des forts vents nous ébranla. Nous nous décidons de rentrer en vitesse pour ne pas être trempés. Malheureusement, il y avait une dizaine de mètres entre nous et la maison. Nous priment notre chance de notre côté en courant vers notre abris. Mais nous ne fument pas épargné par la pluie. D'ailleurs, nos livres non plus. La température avait chuté de quelques degrés rapidement. Trempés, nous nous changeons en une tenu peu élégante mais des plus confortante pour une tel température.

Alors que je descendais les escaliers en essayant de ne pas tomber en direction du salon, Mélina me proposa d'écouter son film préféré intitulé Le Titanic. C'était une histoire d'amour et d'un drame réelle. Une tragédie du plus gros bateau de croisière des années mille-neuf-cent à deux-mille. Malheureusement, ce paquebot frappa de plein fouet un iceberg. Le Titanic coula ainsi dans les profondeurs marines, déchiré en deux. Je ne pouvais lui refuser, alors, j'inséra le disque dans le lecteur et sélectionna la langue anglaise des États-Unis. Puis, appuya sur play. Le film dura trois heures et quinze minutes. Il était cinq heure moins quart. Cela faisait pratiquement deux heure que mes parents et Lisa étaient rentrés. Elle jouait comme d'habitude dans son berceau. Mais parfois, elle prêtât quelques minute d'attention au film, malgré qu'elle n'y comprenait rien probablement. Quelques minutes après la fin du Titanic, son portable émit sa sonnerie qui simulait une parodie d'une chanson de Linking Park au piano. Elle répondit à la personne de l'autre côté du fil en lui disant "ok, j'arrive".
- Tu dois y aller? lui dis-je.
- Ouais, demain on a de l'école et j'ai un examen de français dont je n'aie pas étudier.
- D'accord. Je comprend.
- Alors, on se voie demain! fit-elle.
- Oui, c'est sur.
Nous nous échangeons un dernier baiser, puis elle quitta la maison alors que les torrents étaient dissipés.
~~~
Triste qu'elle soit partie je remontât à quatre pattes les seize marches qui me séparais de l'étage supérieur. Après quelques minutes de souffrance dans les escaliers de la mort, je pus enfin m'assoir sur ma chaise de bureau en ouvrant mon ordinateur portable. Ma mère m'apporta juste après mon repas du soir à ma gauche et à ma droite ma paire de béquilles. Sur le moteur de recherche, j'écriva Google maps. Je sélectionna le premier lien, ce qui me mena sur le globe terrestre. Mon pays natal était juste en face de moi. J'habitais dans l'état de Rhode Island. À une cinquantaine de kilomètres de la berge de l'Atlantique. Un endroit magnifique. Vers neuf heure du soir, je ferma mon ordinateur et mes yeux, sans quitter l'image de Mélina dans ma tête. Ce fut la dernière journée de ma vie d'avant.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 01, 2017 ⏰

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