Je suffoque, yeux brouillés, idées embrouillées, perdu au milieu de rien. Le vide me submerge et derrière ce calme dépourvu d'une quelconque once de vie, se cache un immense tsunami voulant me noyer. Mais noyer par quoi ? Des remords, de la tristesse, de la peur, de la souffrance ?
Mon inconscient sait tout mais ne dévoile rien à ma conscience. Mon âme cherche à s'en fuir, mal préparée à ce qui l'attend et voulant oublier tout ce qu'elle a déjà subit. Une impression de malheur s'approche à grand pas mais de quoi s'agit-il ? Mon avenir ? Peut être ....
L'angoisse d'un futur sans but où je divaguerais sans savoir pourquoi je suis en vie et d'ailleurs en me demandant si je respire encore dans une société sans sens qui tourne à l'envers en suivant une route de droit chemin. Ce futur où mes rêves se seraient consumés par le manque de conviction et mon impuissance. Un face à face avec un feu de joie de mes désirs prochain qui m'aurait détruit. Et pourtant se passage transperçant de mon avenir tragique, où j'aurais succombé à la dur et triste réalité n'es pas là le problème.
Cette vue trouble qui se présente à moi de mon présent, celle-ci même témoigne que le problème est maintenant. Étouffé par se vide dans mon cœur, j'avance sans le moindre ressenti. Des rêves et de l'espoir ça, j'en ai à revendre et pourtant....
Pourtant je ne ressens plus rien, coincé dans une réalité qui ne me satisfait plus, je suis morte de l'intérieur, dévorée par mon mal être. Je n'ai personne et je ne suis rien pour personne. Si je meurs demain, je ne laisse rien ni personne derrière moi. La vie m'a fait comprendre qu'on n'est jamais rien pour personne. Les gens entrent et sortent de ta vie comme ci vous n'aviez rien vécu ensemble. Et toi tu entres et sors de leurs vies sans qu'ils n'y portent plus d'attention. Plus je m'efface moins l'on me remarque, je n'existe pas et n'exige même plus d'exister pour quelqu'un. J'ai perdu un peu de vie chaque jour qui passait et un peu d'émotion et maintenant je ne ressens plus rien. Seulement quand je souffre, je me sens en vie. Je ris pour rire, et souris car un être humain souris quand on lui sourit ou pour d'autres banalités humaines. Mais au fond je sais que plus rien n'a de sens.
Et parfois il m'arrive encore de rêver qu'au bord d'une falaise quelqu'un me rattrape avant que je ne commette l'irréparable me prenne dans les bras et me chuchote doucement : "Ne recommence plus jamais ça, tu es la seule chose qui compte pour moi. " Puis je me rappelle que je ne suis qu'une personne parmi tant d'autre et que je ne vaux rien. Et dans ses moments mon cœur se brise de nouveau en petit morceaux.On n'est rien d'important qui que l'on soit. Le jour où l'on disparaît de cette terre on ne nous pleure qu'un temps. Et puis notre souvenir s'efface au fur et à mesure de ceux qui jadis nous disait important à leurs yeux. Les trous qu'on a laissé dans le cœur des vivants se comblent et c'est comme ci on avait jamais existé. Extraverti, introverti, original, banal ... on finit tous par être oublié car on n'est pas moins que des êtres éphémères, et nos souvenirs sont eux aussi éphémères.
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Recueil à la dérive
RandomHey, Voici un petit recueil de court texte que j'ai écrit il y a quelques années et d'autres assez récemment. Dans ce recueil de texte mixte que je vous invite à lire, je mets ma pensée par écrit et laisse libre court à mon imagination noir en écriv...