2. L'Atelier du peintre

75 3 3
                                    


Et voilà comme promis le second chapitre !

bonne lecture !

--------------------



18h12, 3 juin 1843, Rue Paul Féval, Sirap.

Le tintement de la clochette accrochée à la porte se fait entendre en entrant dans l'atelier, sentant à plein nez la peinture. Un homme de 52ans avec une petite bedaine nous accueille chaleureusement, le sourire aux lèvres heureux de nous voir. Monsieur Mickaël Grosrim est un artiste peintre très réputé dans la capitale. Il nous installe sur des fauteuils dans le salon situés à l'extérieur de l'espace boutique emplie de tables recouvertes de pinceaux, et ornées de mille et un tableaux. Notre ami nous sert du thé dans des tasses décorées d'engrenages. Il porte son éternelle chemise jaune, un long manteau bleu nuit , un pantalon marron, et des bottes en cuirs sanglées de ceintures jaunes, il porte tout le temps des gants en cuir marron et jaunes, et des grosses lunettes aux verres dorés. Son visage possède quelques rondeurs, et une épaisse barbe brune comme ses courts cheveux. Et fait étonnant : il possède les yeux bleus. Les yeux de cette couleur sont extrêmement rares, on en trouve dans les régions bordées par la mer, et encore c'est rare ! Mickaël est originaire de la Bretairon, plus précisément de la ville de Tserb. C'est un voyageur, il a passé quelques années en Grande-Bretairon, autrefois appelée ''Grande-Bretagne'', ce qui explique son goût prononcé pour le thé, je ne sais plus pourquoi les noms ont été modifiés...

- Grosrim, expliques nous pourquoi les noms de la Bretairon et la Grande-Bretairon ont été modifiés s'il te plaît !

- Eh bien je vois que mon passé t'intrigue beaucoup ! Il sourit doucement et caresse sa barbe. Comme je vous l'ai déjà expliqué, la révolution industrielle a commencé en Bretairon et Grande-Bretairon, pour marquer l'événement de l'utilisation révolutionnaire et massive du fer, les noms ont été changés, il ont gardé le début mais le ''gne'' a disparu pour devenir le mot ''fer'' en Maetsien, donc Iron. Aaah... je me rappelle de mon magnifique voyage à la Grande-Bretairon comme si c'était hier... j'ai visité toute la capitale de Serdnol, je me souviens aussi que mon père n'était pas d'accord pour que je parte aussi loin...

- Si je me souviens bien la Maest c'est le pays situé au nord de la Manche ? Demande Orih, absorbé par le récit du vieux.

- Bien sur ! Vous n'apprenez pas cela à l'académie ?

- Nous nous concentrons beaucoup sur la Ruepav. Répondis-je

- Mickaël ! Dis quelque chose en maestien ! Orih est totalement passionné par les autres pays, il aimerait beaucoup quitter le notre.

- Hmm... Si tu le désires, hello my name is Mickaël Grosrim and I like to paint. C'est une phrase simple de bas niveau. Vous n'étudiez pas le maestien ?

- Non plus...

Je me déconcentre de la conversation et m'attarde sur les décors, les fauteuils sont en cuir, une petite table basse trône au milieu de la petite pièce, des tasses de thé sont posées dessus.

Une bibliothèque remplis de livres de toutes tailles est ancrée dans le mur. Un escaliers en colimaçon en bois est installé au bout de la pièce, menant dans d'autres pièces de la petite maison. Des horloges sont accrochées partout, certaines sont déréglées, mais beaucoup indique la bonne heure : 18h34.

Je me lève et entre dans l'atelier, j'aime beaucoup cette endroit renfermant toutes les idées plus que farfelues de ce vieil homme ! Il nous as appris beaucoup de choses ! C'est un très bon ami.

WorldarcadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant