3. Premiers bugs

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Applaudissez moi pour l'instant je tiens la cadence de un chapitre par semaine !

2802 mots ! oui je suis contente

bonne lecture !

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7h30, 4 juin 1843, Académie Antoine-Daniel Monstrum.


Les rouages de mon réveil s'enclenchent et un petit automate en métal vient taper une clochette avec son marteau, le son brûle ma chambre universitaire et mes oreilles.

Je l'arrête et passe une main sur mon visage fatigué.

Bizarrement, mon corps est collé à mon lit simple, et aux draps beiges, emplis de chaleur.

Je commence doucement à me rendormir.

La porte s'ouvre brutalement et laisse entrer une adolescente de mon âge, elle saute sur mon lit, je pus simplement voir une touffe de cheveux roux ornés d'une atéba avant de me recevoir un coussin dans la gueule.

- LOUISE DEBOUT !!

Elle appuie sur un bouton, les volets de l'unique fenêtre s'ouvrent laissant passer la lumière qui m'éblouis. J'entends mes manuels de cours tomber au sol, suivit par des babioles, des montres des pièces de ferraille ma dague d'entraînement en bois.

- STOP ! Mon cri l'arrête directement. Le réveil humain s'agit de ma camarade de classe Anna, amnésique de naissance.

- Louise ? Tu t'es transformée ? Elle lâche un livre et monte sur mon lit, sa main se pose sur mon front, on pourrait croire qu'elle mesure ma fièvre.

- PUTAIN ANNA !! Tu t'es encore trompée de chambre !

-Ah... Elle est où la chambre de ma sœur ?

- Vous avez la même chambre Anna ! Retournes-y tu verras.

Elle sort en fermant la porte, les yeux dans le vide. Je soupire. Louise et Anna sont des sœurs jumelles, elles partagent donc la même chambre, et sont toujours ensembles. On pourrait les confondre, car elles ont les mêmes cheveux roux, mais leurs yeux sont légèrement différents, Louise a les yeux bruns, et Anna marron clair. Mais surtout, on ne peut pas les confondre mentalement, Louise se souvient de tout, est très observatrice et bonne élève, son seul défaut est le fait qu'elle ne parle qu'à sa propre sœur, j'ai très peu entendu le son de sa voix. À l'inverse de sa sœur, amnésique, qui est en permanence perturbée, elle ne se souviens jamais des prénoms des personnes où encore des lieux, et qui parle à n'importe qui, totalement insouciante.

Je me lève finalement. Ma chambre est très simple à regarder. Un lit simple, orné de rouages, une table de nuit en métal couleur noisette à côté de celui-ci, mon réveil et une lampe, une simple ampoule soutenue par une bâton en bronze, dessus. Une armoire en métal brun trône contre le mur. Un bureau et une chaise en bois sont placés à côté du lit, des affaires de cours éparpillées dessus. Des petits automates d'humain sont également dispersés.

J'actionne un levier, les portes de l'armoire s'ouvrent en grinçant. Je reprends les mêmes vêtements que hier, et me dirige vers la salle de bain commune ; une fois enfermée dans une cabine de douche je laisse couler l'eau tiède sur ma peau. Une dizaine de minutes plus tard je me sèche et m'habille, me brosse les dents et rejoins Orih au réfectoire. Les cours commencent à 8h15, d'après ma montre il est 7h58.

- Orih !

Mon ami se retourne, nous nous sourions et partons prendre le petit-déjeuner.

Le réfectoire est assez grand mais très simple lui aussi:murs beiges, parquet marron foncé, des dizaines de tables accueillant des centaines d'élèves tout les jours sont alignées.

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