Hey ! Ui le titre est un hommage au film/manga "le tombeau des lucioles" film très touchant que je vous conseille !
Et la grand-mère de Alma est une référence au jeu vidéo Horizon zero dawn ! Ce jeu est un pur chef d'œuvreSi vous voyez des incohérences entre mes chapitres dites le moi parce que j'ai peur de m'emmêler les pinceaux (je suis très bordélique)
sur ce :
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00h00, 5 juin 1843, les Alpes, Penthevièvre.
Je lui ai menti, je lui ai dis que je partirai dans deux jours, mais ma décision est prise. Je pars maintenant. La lune en demi-croissant éclaire faiblement l'intérieur de ma silencieuse maison. Une fois mes affaires rassemblées et mes vêtements fétiches enfilés, je dépose un baiser mélancolique sur le front de Edme, qui dort paisiblement, et descends lentement les marches de bois grinçantes de l'escalier.
En arrivant en bas, j'enfouis du pain et du fromage dans ma grosse besace en cuir, une tasse contenant de la tisane est posée là, sur la table en bois elle est brûlante.
- Qu'est ce qu...
- Alors elle part.
Je me retourne, surprise et les yeux écarquillés.
- Grand-mère ?!
-Chut... Cette jeune fille va réveiller sa famille. Sa voix, si peu entendue chevrote légèrement, elle soupire avant de poursuivre : Cette enfant doit savoir que tout ce qu'elle a vu de ses propres yeux est réel, et tout ce qu'elle verra tout au long de sa vie le sera également.
Pourquoi est ce qu'elle parle de moi comme si elle parlait à quelqu'un d'autre ? Elle fixe le plafond, un collier de perles à la main, et lève les bras, comme pour implorer une force supérieure.
- Ô puissant Dieu Widéo-Gaïme, puisses-tu prêter ta force à cette courageuse enfant comme tu l'as fait pour sa mère...
Un frisson me parcoure l'échine.
- Comment ça ma mère ? Grand-mère ! Réponds moi !
Je lui attrape le bras, sa main ridée vient me le retirer doucement et me pousse hors de la maison.
- Que Alma Planum fasse honneur à sa mère et combatte sans faillir. Les rubis délivreront les ailes de la liberté.
Sur-ce, elle ferme la porte en bois. Me laissant ainsi seule sous la faible clarté de l'astre dans le ciel. Je serre mon sac et me met en route vers les mines, je ne compte pas aller vers Sirap tout de suite, il me faut des réponses sur cet autre monde.
Je suis effrayée, j'ai peur de revoir ce fantôme, j'ai peur de quitter mon village, de faire face à l'inconnu. Je n'ai absolument aucune idée de l'affaire dans laquelle je me suis embarquée.
Je pourrais peut-être faire demi-tour, rejoindre ma sœur, reprendre ma vie morose, une vie où je me fais rabaisser. Je pourrais faire face aux critiques sans rechigner. Le bruit de la claque de ma main sur ma propre joue se perd dans l'air. Non, je ne me dégonflerai pas. Mes pas me guident sur un petit chemin de terre, l'herbe verte est fraîche, quelques grillons chantent, accompagnant ma solitude. J'active le levier rouillé de la cage d'ascenseur, celui-ci vient à moi tout en grinçant bruyamment, j'espère que personne ne m'entendra. Je descends, m'isolant dans les souterrains ; je pose ma main sur la pierre froide et humide de la cavité, quelques rats courent par-ci/par-là, la nuit, les mines montrent un tout autre visage, j'ai l'impression que les murs bougent comme si la montagne respirait.
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Worldarcad
ParanormalL'an 1843 en Ruepav, soit 78ans après le début des révolutions industrielles donnant vie aux communautés steampunks. Et 73ans après la découverte d'un monde virtualo-réel, regroupant des monstres mortels pour les humains, un endroit ayant un tout au...