Je suis devenu invisible, inexistant. Ils passent tous devant moi, mais ne me vois pas. Quelques uns bousculent même mon chapeau, et ne s'exusent pas. Pas un regard, pas un geste, juste des passants pour qui je n'existe pas. Seul l'autre, en face de moi, me remarque. C'est lui, qui m'aide à ramasser mon chapeau, et son contenu. Son si peu de contenu. Nous sommes des fantômes, des légendes. Les passants croient en nous, mais ne nous voient pas.
Je suis SDF.
Thomas
VOUS LISEZ
La niaiserie humaine
PoetryL'être humain est d'emblée stupide, niait, égoïste, et faussement heureux.