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Mon réveil sonne, encore une nouvelle journée. En réalité je déteste les cours. Mais bon, j'ai pas le choix. Je sors de mon lit et pars me préparer dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir, j'ai une tête de fatiguée aujourd'hui. Je descends ensuite au rez-de-chaussée pour préparer mon petit déjeuner. Et remarque ma mère encore endormie sur le canapé. J'allume mon téléphone, il est 7h20. C'est étrange qu'elle ne soit pas encore réveillé. Je m'approche d'elle et la secoue tout doucement.

Moi : Maman ?

Ma mère : Laisse moi dormir...

Je rigole toute seule parce que j'ai remarqué qu'elle bavait sur l'oreiller. J'insiste cependant

Moi : Maman debout tu vas vraiment être en retard.

Elle se redresse soudainement en sursaut ce qui me fait peur. La main sur le cœur je la regarde reprendre ses esprits.

Moi : tu m'as fait peur !

Ma mère : désolé chérie, quelle heure il est ?

Moi : 7h20

Ma mère : Et merde je suis encore en retard

Je crois savoir de qui j'ai hérité en réalité. Je me dirige ensuite vers la cuisine et commence à préparer mon petit déjeuner. Aujourd'hui on est mardi, ça va j'aime bien le mardi. Enfin je dis ça mais je sais même pas quel cours on a aujourd'hui. Faut vraiment que j'aille voir, en plus hier j'ai même pas fait mon sac. Ma mère arrive dans la cuisine en courant, elle se hâte devant la machine à café.

Ma mère : N'oublie pas ton parapluie il pleut encore aujourd'hui

Moi : Quoi ? Encore ?

Ma mère : oui je sais pas ce qui se passe en ce moment mais le temps n'est pas bon.

Je suis dépité je viens de me rappeler que je n'ai plus de parapluie.

Moi : Maman j'ai un truc à dire... Je n'ai plus de parapluie ( je me gratte la tête )

Ma mère : Quoi ? Comment ça ? il est passé où l'autre parapluie ?

Moi : Bah je l'ai rendu à son propriétaire.

Ma mère : Mais de quoi tu parles ? Tu m'avais dit que tu l'avais trouvé par terre dans la rue.

Et merde faut que je trouve une excuse vite

Moi : Oui mais il y avait un nom écrit sur le manche, il y a un nouveau cette année. Lorsqu'il a vu mon parapluie il m'a dit que c'était le siens. J'ai regardé sur le nom du manche et effectivement c'était son nom ,du coup je lui ai rendu.

Je sais que mon histoire n'est pas du tout crédible mais c'est pas grave j'ai pas d'autres excuses. Ma mère me regarde suspicieuse. Je crois pas qu'elle est gobée du coup je tente de fuir la conversation en sortant de table. Je débarrasse les assiettes au plus vite et me précipite dans le salon. De là je prends mon courage à deux mains et lui crie.

Moi : Du coup je prends le tiens !

Ma mère : Non ! Loli ta pas intérêt !

Moi : Mais maman c'est le miens à la base ,c'est juste toi qui a cassé le tiens, t'as cas t'en acheter un autre.

Ma mère  : Non laisse-moi le parapluie, t'avais qu'à pas le donner.

Moi : Mais maman !

Ma mère : Pas de discussion ! Je t'en rachèterais un dans la journée. Et file tu vas encore être en retard.

Oh mon dieu qu'elle m'énerve ! Je retourne dans ma chambre. Je commence faire mon sac et oui je fais mon sac le matin moi bref, je regarde en même temps mon emploi du temps. Ça va aujourd'hui c'est la journée posée, on a chant, musique ( instrument ), art plastique. Après avoir fini de préparer mon sac je redescends rez-de-chaussée. J'ouvre la porte de la maison et admire la pluie qui tombe sur le sol. Elle est forte aujourd'hui. Je vais encore devoir courir je déteste ça. Je respire un grand coup avant de me lancer. Je sprinte malgré l'averse et arrive après quelques secondes à quitter mon quartier. Je m'arrête enfin à l'arrêt de bus pour pouvoir reprendre mon souffle et m'abriter. Ils l'ont installé il y a quelques mois. Du coup à chaque fois qu'il pleut, je m'attarde un peu ici pour me reposer avant de reprendre ma course. En me retournant je vois au loin, l'endroit, où je l'ai rencontré pour la première fois. À chaque fois que je passais ici avant, j'attendais, Quelques secondes, voir même quelques minutes pour voir s'il revenait. Mais bien évidemment il n'est jamais revenu. Après quelques minutes, mon souffle est revenu. Je décide de continuer ma course et m'élance à nouveau sous la pluie. Mais, comme gros boulet que je suis. Je trébuche et m'éclate dans une flaque. Je me redresse en râlant, j'ai mal à la cheville, je crois que je me suis Rapée, ou peut-être pire et  Je me suis taché mon uniforme. J'en ai vraiment marre de ma vie. J'entend soudain une voix derrière moi, qui me fait sursauter.

... : Vous allez bien ?

Je me retourne surprise, et bien sûr fallait que ça tombe sur lui.

Moi : Je.. oui oui je vais bien

Il me regarde ses magnifiques yeux bleus, et après quelques secondes éclate de rire. Moi je ne sais pas quoi faire, j'ai extrêmement honte. Sur toutes les personnes qui existe dans ce monde il fallait que ça tombe sur lui. Je me suis ramassé comme une merde, Ça devait être tellement ridicule. Et rester ici à le regarder rigoler me rend mal à l'aise. Du coup je récupère mon sac et lui tourne le dos, je tente de fuir en partant mais il me rattrape et se place devant moi.

Tae : Et pars pas ! Je suis désolé mais t'étais vraiment trop drôle.

Moi :...

J'allais répondre, lorsqu'une douleur me traverse de nouveau la cheville. Je me baisse et la saisit entre les mains pour essayer de calmer la douleur, ça me brûle, et merde...
Il me regarde avec inquiétude.

Tae : Tu es sûre que ça va ?

Moi : Oui Tae c'est bon t'inquiète.

Tae : Arrête de mentir je vois bien que t'as mal.

Moi : Un peu peut-être, mais c'est pas grave.

Je commence à faire quelques pas mais ça me brûle vraiment, je pense que le fait que ce soit tout récent accentue les choses.
Tae s'approche de moi

Tae : Tu veux rentrer chez toi ?

Moi : Non il faut que j'aille à l'école.

C'est vrai, en plus ma mère est sûrement déjà partie travailler et j'ai pas mes clefs. J'irais me soigner à l'infirmerie. Je tente encore de faire quelques pas avant de me pencher en avant, ça fait mal de fou ce truc !

Tae : Appuie toi sur moi.

Moi : Quoi ?

Tae : Passe ton bras au dessus de mes épaules et appuie toi sur moi.

Moi : Euh non ça va.

Tae : Arrête de dire n'importe quoi et dépêche toi on va être en retard.

Je le regarde hésitante avant de faire ce qu'il me dit, la position est assez compliqué puisque tout mon poids repose sur lui.

AlienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant