Un film d'horreur à la Solangelo!

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Petites notes:
Heu... Comment dire?.. J'assume à moitié.
De plus, je sais, Nico parle beaucoup, beaucoup, beaucoup italien dans cette fanfic, mais... C'est trop chou!
( ̄(工) ̄)
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PoV Nico
Malgré les nombreux coups de haches infligés à son thorax, le zombie continuait d'avancer le long du couloir. Il se rapprochait de plus en plus de Jenifer, qui, épuisée, se barricadât dans la penderie où elle manquait cruellement d'air. La créature tambourinait la porte, et la sulfureuse blonde cherchait désespérément à se camoufler, perdue dans ses tonnes de vêtements et de cosmétiques. Son souffle se faisait de plus en plus haletant, autant par manque d'air que par peur.

-Du calme, Nico! C'est juste un film!
Je tremblait de tout mon corps et un halo grisâtre m'entourait, prouvant mon intense crainte pour la pauvre Jenifer.
-Ohhhh... Monsieur "Je-suis-le-prince-des-enfers-n-approchez-pas-de-moi-ou-vous-allez-mourrir-dans-d-atroces-souffrances" a peur! T'es trop chou...
-Je ne suis pas "chou". Je suis Nico di Angelo, idiota.
Il leva les yeux en l'air, exaspéré. Je me blottit un peu plus dans ses bras, cherchant la position la plus confortable, et la trouvant seulement après de longues minutes sous le regard incompréhensif, puis attendri de Will. Celui-ci prit la télécommande et repartit le film:

Le zombie entra dans la penderie et renifla bruyamment l'air, cherchant le parfum entêtant de la belle Jennifer. Celle-ci tremblait derrière une pile de cartons, une batte de baseball à la main.

Les mains délicates de Will cachèrent mes yeux alors que je m'efforçait de ne pas montrer ma peur.
Un cri épouvantable se fit entendre, puis le bruit mât produit par le corps de la pauvre Jenifer qui tomba, inerte.
Les larmes commencèrent à me monter aux yeux, et je luttait contre l'envie de me plonger dans les ombres pour la ressusciter, m'évitant ainsi la plus grande honte de ma vie.
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PdV Will
Le moment qui allait suivre, je le savait, allait effrayer Nico. J'avais déjà écouter des milliers de fois ce film, je savait quand tel ou tel personnage allait mourrir, et là, c'était le tour du personnage préféré de Nico, Jennifer. Je cacha donc ses yeux avec mes mains, et le rapprocha de moi.

Le zombie couru vers la belle, et lui arracha soudainement le coeur. Jenifer tomba lourdement sur le sol craquelé, dans d'ultimes spasmes de douleur.

Même si Nico n'avait pas vu la scène, je saisit facilement qu'il avait entendu le cri, car je sentit ses yeux s'humidifier rapidement. Je le serrait dans mes bras, cherchant à le consoler.
-C'est juste un film, rappelles-toi, chéri... Juste un film.
-Essa avrebbe potuto essere felice, sposare Louis, avere figli, e questo stupido non morti ha uccidere! Stupide zombie! Ils ne connaissent rien à l'amour... Idiota.
Il s'accrocha à moi comme à une bouée de sauvetage, pour mon plus grand plaisir. J'avait l'impression de la protéger, alors qu'habituellement c'est plutôt le contraire, je devais l'avouer. Ses lèvres rencontraient désespérément les miennes, et ce serait mentir de dire que ce baiser ne m'avait pas donner un peu chaud, autant à cause des larmes de Nico, qui avait rendu presque transparent son T-Shirt blanc (Et oui, j'avait réussit à convaincre Nico di Angelo de porter du blanc!), autant à cause de notre proximité.
Il se mit à rire nerveusement.
-Je suis pitoyable. Pleurer pour une histoire pareille... Pietoso.
-Non, tu n'es pas pitoyable, tu es Nico di Angelo, prince des Enfers, roi de mon cœur, terrifiant à plein temps, mignon à ses heures perdues, et j'en passe! Tu es tout, sauf pitoyable.
Tiens, un rictus moqueur, cette fois ci! C'est nouveau...
-Wow, tu m'avais caché tes talents de poète! Que d'amour, que de figures de style! Je suis tout ouï.
Je l'embrassa tendrement, rassuré par le retour de son sarcasme, triturant ses cheveux doux comme de la soie. Ses bras m'enserrèrent comme un étau, et il se détacha de mes lèvres quelques instants, pour me chuchoter:
-Mais je ne suis pas mignon, bambino.
Nico mordilla gentiment ma lèvre inférieur, avant d'engager une danse effrénée avec ma langue. Ses mains descendirent dans mon dos et empoignèrent mes fesses. J'haletais contre sa bouche, absorbé par le plaisir de l'avoir contre moi. Il me chuchota:
-Sensible?
Je sourit et ses mains recommencèrent à effleurer mes fesses, me procurant une sensation de bien-être parfait. Je me sentait parfaitement à ma place dans les bras de Nico. Ses mains me tirèrent de mes pensées lorsqu'elles m'enlevèrent mon t-shirt. Il se collait encore plus contre moi, alors que je faisait de même avec son éternelle veste trop grande, puis son gilet blanc. Son torse mince, marqués de nombreuses cicatrices, se frottait à ma peau bronzée. Son petit sourire en coin ne demandait qu'à être embrasser, ce que je fit avec le plus grand des plaisirs. Je ne pu m'empêcher de lui murmurer:
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi...
Je resta sans voix quelques secondes avant de lui adresser mon plus grand sourire. Un bulle de fraîcheur m'entoura, et l'atmosphère se fit plus lumineuse.
-Tesoro, tu brilles! Il y a une... Une aura dorée autour de toi... Sei bella.
-Une sorte de bénédiction d'Appolon, tu penses?
-Je... Sûrement.
(:!:)-(:!:)-(:!:)-(:!:)-(:!:)-(:!:)-(:!:)-(:!:)
PoV Nico
Il faisait son sourire éblouissant... Mes yeux commençait à s'humidifier alors que l'air semblait devenir plus frais et prendre une couleur jaune-orangée. Une aura se matérialisait autour de lui, comme une auréole ensoleillée! Il était magnifique... Je bredouillait quelques mots:
-Tesoro, tu brilles! Il y a une... Une aura dorée autour de toi... Sei bella.
-Une sorte de bénédiction d'Appolon, tu penses?
-Je... Sûrement.
-Attend. Si j'ai la bénédiction d'Apollon, ça veut dire que...
Sans que je ne comprenne vraiment ce qu'il voulait dire, je le laissa sortir de mon bungalow pour quelques instants, et je l'entendit crier:
-Papa! Arrête de nous espionner, c'est gênant!

Un recueil de One-Shots...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant