Une Africaine au service d'Un Saoudien

Un

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J'étais au champ entrain de cultiver avec la soeur de ma mère et d'autres femmes du village.

Ma tante: Ma fille tu as seize ans aujourd'hui c'est ça ?

- Oui ^^

Ma tante: Tu es prête pour le mariage alors ! Je me suis mariée à douze ans donc tu te fait vieille et puis ton père ne pourra pas t'entretenir toute ta vie et j'ai peur que tu finisse vieille fille et mon fils c'est un bon garçon, il s'occupe bien des femmes avec moi il est adorable et serviable.....

Blabla....

J'en suis sûr que vous avez toute cette tante qui essaie de vous casez avec son fils.

Ma petite soeur nous rejoint et elle me sauve la vie, ma tante voulait vraiment pas me lacher.

Hataf: Hanifa papa t'appelle

- Ok j'arrive

Je laisse ma tante travailler et je rejoins mon père.

Mon père à deux femmes et cinq enfants, malheureusement nous dormons tous dans la même pièce tellement que nous sommes pauvres... Cette pièce fait aussi salon. La cuisine et les toilettes sont dehors et nous nous lavons dans le lac. Voilà la misère.

Il était assis au sol avec mon oncle. Je baisse les yeux

- Salaam aleykoum

Mon oncle: Aleykoum salaam ma fille installe toi

Je m'assois en face d'eux

Mon oncle est un homme d'affaire il vit en Arabie Saoudite. Il trouve du travail au Soudanais. C'est l'ami de mon père mais je le considère comme mon oncle.

Mon oncle: Ma fille si je suis venue ici aujourd'hui c'est pour te voir, je t'ai trouver du travail en Arabie Saoudite

J'ai directement regarder mon père. J'ai jamais quitter mon village et le fait de partir ailleur loin de ma famille me fait très peur.

- Papa

Papa: Ma fille, tu le sait je ne peut plus travailler je suis malade. C'est mes femmes qui s'occupe de moi et des enfants. Tu es ma première fille, je sais que tu travail beaucoup au champ mais ce n'est pas suffisant. En Arabie tu aura plus d'argent, et tu nous aidera. Tu sera dans une famille qui te considérerons comme leur propre enfants. J'ai parler avec l'homme et je ne te laisserais pas entre de mauvaise main.

- ...

Mon oncle: Tu prépare tes affaires on y va maintenant

- Mais je ne dis pas au revoir à mama et les autres ??

Papa: Non il faut partir maintenant. Je ne veut pas vous entendre tous pleurer comme des ânes

Au fond de moi j'étais hyper triste de pas pouvoir dire au revoir à ma mère ça me tue le coeur. Mon oncle prend le peu d'affaires que j'avais, mon père nous raccompagne jusqu'à la voiture il ne me regardait même pas dans les yeux...

Je monte dans la voiture de mon oncle et je quitte mon village en larme pour la première fois. Je n'ai pas envie d'y aller mais ai je le choix ? J'ai vraiment pas mon mot à dire sur ça c'est mon père qui décide quand il dit une chose j'exécute.

Je regardais par la fenêtre, c'est peut être la dernière fois que je vois mon village. Je mémorise ce beau paysage si pauvre mais beau. Le seul paysage que j'ai vue de ma vie.

Nous arrivons à l'aéroport. Mon oncle sort mes papiers et les présentes à un monsieur. Le monsieur me regarde puis regarde la photo et il nous laisse passer. Je n'ai pas de bagage juste un sac donc nous embarquons direct.

J'ai peur, je n'ose pas regarder par le hublot c'est tellement haut. À chaque turbulences je hurlais..

Mon oncle: mais pourquoi tu crit comme ça ?

- j'ai peur... Aaaaaahhh c'était quoi ? c'est fini ? on va mourire ??!

Mon oncle: -_-' Arrête tu me fait honte.

- Pardon tonton...

Je fini par m'endormir...

***

Mon oncle: Hannifa Hanifa nous sommes arrivés.

Nous sommes arrivés Dieu Merci ! Je sort de l'avion pour entré dans l'aéroport et j'avais l'impression d'être dans un autre monde. J'avais l'impression d'être au paradis tellement que c'était irréel. Je regardais partout autour de moi c'était beaucoup plus lumineux que notre miteux aéroport.

Je suit mon oncle tout en gardant la tête baisser car des personnes avec la peau clair voir blanche nous regarder ça me mettait mal à l'aise.

Mon oncle s'arrête et il sert la main à un homme blanc habillé tout en blanc avec une barbe noir, il avait un genre de foulard blanc sur la tête et un cercle noir poser sur sa tête. L'homme ne me regarde pas et il commence à s'en aller

Mon oncle: Ma fille suit le, c'est chez lui que tu va travailler

- Tu ne vient pas avec moi mon oncle ?

Ma voix tremblait, c'est le seul que je connais dans ce pays inconnue. C'est trop tôt pour le quitter.

Mon oncle: Non je te laisse ici. Tout ce que cette homme te demandera tu dira oui et tu obéira d'accord ?

Je dis oui avec la tête.

Mon oncle: Que Dieu te protège

J'avais tellement peur que je ne voulais pas bouger. J'étais comme paralysé.

Mon oncle: Vas y Hanifa et arrête de faire l'enfant

Il me pousse pour que je suit l'homme qui commençait à disparaître de ma vue... Je cours après lui, une fois arrivé dehors je lève les yeux. Mon Dieu où suis je ?

#ByOsnate