tu te rhabilles, et je te déshabille du regard. t'es belle à crever et j'crois que même les dieux envieraient ta beauté. j'allume une cigarette histoire de t'admirer, de me rappeler combien mon amour t'as percuté. tu me souris, c'est bien. ça montre quel point je t'ai fait du bien.
t'es belle quand tu souris, quand tout les traits de ton visages se déplacent en harmonie. t'es belle aussi quand tu jouis, quand tu cries. mais n'en parlons plus, de toutes façons tu vas partir d'ici quelques minutes, t'auras bientôt oublié toutes les perles de sueur qui ont glissé le long de ta poitrine, celles qui ont rampé lentement le long de ton abdomen. t'oublieras le courant d'air chaud que j'glissais sous ton oreille quand mes sentiments faisaient des vas et viens jusque dans tes entrailles.
tu te rhabilles et j'ai pas envie de te déshabiller uniquement de mon regard, je sais que quand tu franchiras la porte il sera beaucoup trop tard. et j'ai envie de te prendre dans mes bras, de t'emmener sous mes draps, d'enlever tes vêtements un par un, de prendre tes petits seins entre mes mains, de coller ton corps contre le mien et reprendre mes séries de vas et viens entre reins. et quand j'aurais fini, je fumerais une autre cigarette, je te déshabillerais du regard jusqu'à ce que tu sois prête. et puis... et puis je laisserais mon corps sur ce lit jusqu'à ce que le jour aura fini de me faire chier, quand le soleil sera couché, et je viendrais t'ouvrir la porte vers dix neuf heures du soir, et cette fois, j'aurais l'occasion de ne plus te déshabiller que du regard.
-Tsivery A.
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Slαмѕ [тσмє 2]
PoesíaDe ceux qui crient haut et fort ce qu'ils essayent de chuchoter. ❋27 mars 2016❋