Chapitre 1

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Média : Nour Guiga, c'est la personne que j'imagine dans le rôle de Chaïma (Chay')

Thérésa conduit jusque chez Chaïma en trépignant d'impatience de pouvoir enfin se délecter des joies du célibat. Surtout après une expérience aussi fatigante. Elle allait recommencer à croquer la vie à pleines dents, fini les obligations de rendez-vous, de baisers et de fidélité. Une nouvelle chance lui était offerte et elle comptait bien en profiter.

Elle stationna en face de la porte de l'immeuble de son amie et monta les escaliers. Une fois arrivée en haut, elle toqua sur la porte de l'appartement 16 en se promettant de prendre l'ascenseur la prochaine fois.

Chay', de son vrai nom Chaïma était une jeune femme resplendissante, que ce soit son caractère ou son physique. Elle était plus jeune que Thérésa étant donné qu'elle avait 20 ans. Mais les deux amies étaient tellement semblables que la différence d'âge ne leur avait jamais posé de soucis. Chaïma est née aux États Unis mais de deux parents tunisiens. Chaïma et Thérésa s'étaient rencontrées il y a maintenant 3 mois. Chaïma travaille dans le café face à la société de construction ou travaille Thérésa. Elle est serveuse dans le but de se payer des études d'art puisque ses parents sont très gentils mais dans une situation financière très délicate.

Les deux jeunes amies étaient très semblables au niveau du caractère: les deux aimaient discuter longtemps, regarder des vieux films classiques, faire des cookies et voyager. Mais elles étaient totalement différentes sur le plan physique. Thérésa était petite et très fine. Elle avait des cheveux court châtain clair avec quelques mèches blondes et une peau matte quelque peu foncée. Tandis que Chaïma était grande mais un peu plus enrobée comme elle aimait le dire. Mais ce qui faisait son charme était sa peau pâle, ses cheveux noir et ses yeux gris.

Les deux jeunes femmes rentrèrent dans le petit appartement de Chaïma qui vivait à 10 minutes de chez Loris.

« J'ai préparé de la pâte à cookies ! On les enfourne pendant que tu me racontes ! » dit Chaïma qui appréciait un peu trop les ragots et potins.

En plus d'être un intérêt commun, les cookies étaient une tradition entre les deux amies: lorsqu'une d'entre elle avait l'intention de raconter quelque chose, elles en préparaient un bon nombre puis finissaient leur soirée devant un de leur trois films favoris : pulp fiction, scarface ou les affranchis.

Thérésa se lava les mains et débuta son récit en faisait remuant la pâte.

« Donc j'étais sensée aller le voir pour déjeuner mais Barbie (nom attribué à la supérieur de Thérésa à cause de ses gros seins, pardon Airbag, et de sa voix aigue) m'a dit de faxer des documents à la branche de Chicago. Il y en avait une bonne centaine et à 13h je venais de commencer donc j'ai envoyé un message pour annuler. Évidemment il a râlé vu que c'est d'après lui c'est la 25ème fois que j'annule un rendez vous bla-bla-bla. Sauf que cette fois j'avais une vraie excuse ! Ha ! » dit-elle en brandissant la cuillère en bois avec laquelle elle remuait encore un peu la pâte.

Son amie super concentrée à avaler le maximum de pépite de chocolat avant que Thérésa ne le remarque se contenta de hocher la tête et d'émettre un faible bruit de consentement pour inciter son amie à continuer.

« Donc bref ! J'ai fini de faxer à 14h15 environ et vu que j'avais pas encore pris ma pause déjeuner j'ai laissé un post-it à Barbie pour lui dire que je revenais dans 30 minutes. J'ai décidé de partir rendre visite à Loris pour pas vexer le karma. J'ai même acheté sa pizza favorite hein ! Et là j'ouvre la porte avec mes clés et je le vois en train de..beurk, fit Thérésa en faisant mine de vomir. Au milieu du salon en plus ! Fin bref, la fille j'ai pas eu le temps de bien la voir mais elle avait des longs cheveux blonds. J'ai donc refermé directement la porte en espérant qu'il ne m'ait pas vue et que je puisse rompre par message mais j'ai fait trop de bruit vu que j'arrivais pas à ouvrir la porte. Donc bon j'ai descendu les escaliers mais il m'a pas lâché donc j'ai fait semblant de pleurer et la quand je me retourne je vois qu'il porte juste un caleçon avec des tortues. J'ai faillit exploser de rire mais j'ai quand même réussi à l'avoir avec mon légendaire « Je peux plus te faire confiance bla-bla-bla » que j'utilise à chaque fois. Et là je suis sortie et vu qu'il ne pouvait pas me suivre j'étais officiellement libre ! J'ai directement bloqué son numéro, instagram, twitter, snapchat ! »

La Malédiction Des ExsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant