Chapitre 6

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Média : Monica Belluci, celle que j'imagine dans le rôle de Francesca.

« - Bonjour Thérésa ! Aujourd'hui on commence avec une réuni.. Prenez de quoi noter !

- Oui bien sur Monsieur ! dit Thérésa en récupérant un calepin et un stylo.

- Je disais, réunion à 9h40, puis j'aimerais que vous alliez chercher mon costume, ensuite vous devrez envoyer des mail de réponses à nos potentiels clients en leur donnant rendez vous, je vous communiquerai mon agenda plus tard, puis à 13 heures vous êtes libres jusqu'à 15 heures. Et comme vous me l'avez dit à 15 heures nous avons rendez vous avec l'artiste dont vous m'avez parler ! Et je pense qu'après cela vous serez libre.

- Très bien Monsieur »

Thérésa retourna à son bureau. Cette journée s'annonçait longue mais elle commençait à se plaire ici. C'était son quatrième jour de travail et durant les deux derniers elle avait fait la connaissance d'une fille très aimable et très étrange qui lui avait fait part d'un bon nombre d'informations très importantes. Comme par exemple le fait que Fill est un célibataire endurci et que Ramin ne mélange jamais vie privé et vie professionnelle. Et surtout que si il pourvoyait déjà un poste important si jeune c'est tout simplement parce que monsieur est un petit génie. D'après les dires de Francesca, il est rentré à l'université à ses 16 ans. Dommage qu'il ne soit maître que dans l'art de manier les chiffres.

Après avoir préparé ses affaires pour la fameuse réunion, Thérésa alla chercher un café dans la cafétéria, seule chose positive de son altercation avec Ramin: elle pouvait boire du café sans traverser la ville. Malheureusement, du café ignoble. La cafétéria était une grande pièce blanche, comme le hall de l'immeuble. Il y avait une sorte de buffet avec des viennoiseries le matin et l'après midi et des plats le midi. Les tables étaient blanches et rondes avec 4 chaises blanches autour. Thérésa cliqua sur le petit bouton "café au lait" de la machin verte qui s'avérait être une des rares touches de couleur de cette pièce et attendit son breuvage en tapant du pied. Aujourd'hui, Thérésa avait revêtu un pantalon à pince en tissu rose clair, une chemise blanche basique, un collier sautoir et des chaussures à talons à motifs floraux. Une des choses que personne ne pouvait lui reprocher ici, c'était son sens indéniable de la mode. Thérésa était une déesse dés qu'il s'agissait d'assortir deux pièces ensembles.

Elle récupéra son café au lait et se dirigea vers la sortie quand elle croisa sa toute nouvelle -et potentielle seule dans cette société- amie. En deux jours, elle avait appris que Francesca était une italienne pure souche, et ça se voyait. Elle avait des longs cheveux bruns, et des yeux de la même couleur, un nez fin, des lèvres fines, son visage était très délicat, comme de la porcelaine qu'on aurait peur de casser. C'était surtout au niveau de son accent qu'on le voyait -ou plutôt l'entendait-. Elle avait gardé l'accent de sa ville d'origine : Turin. Et surtout elle continuait de parler italien dans les moments de stress. Fransesca était aussi trop bavarde. Vraiment trop. Elle parlait très vite et rigolait très fort. Mais Thérésa l'appréciait quand même, elle était dynamique et attachante. Elles se saluèrent et se donnèrent rendez vous à l'heure du déjeuner.

C'est à 9h30 que Thérésa s'assit dans la salle de réunion et mit en place le diaporama de son supérieur puis servit des verres d'eau pour les participants. Ce travail, qu'elle avait longtemps fait dans son ancienne entreprise lui paraissait beaucoup plus intéressant aujourd'hui, elle avait pour une fois l'impression d'être à sa place.

La réunion débuta et Thérésa joua son rôle à merveille, elle fit défiler les différentes diapositives et prit en note les propositions des participants.

La Malédiction Des ExsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant