Chapitre VI

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... À commencer par le bébé que tu portes... De qui est-il ?

Élodie pris sur elle réprimer de sa colère et le toissa calmement,  froidement . Tandis que les émotions brouillonaient sur la surface comme un volcan sur le point d'entrée en éruption.

- Ça ne te regarde pas , répondit-elle

- Ça me regarde s'il est de moi

Elle croisa les bras sur la poitrine.

- Ah , et qu'est ce qui t'amenerait à croire une chose pareille ? Répliqua t-elle d'un ton sarcastique .

Pour un homme disposé à croire qu'elle couchait à droite à gauche . Le voir débarquer chez elle pour lui demander si le bébé est de lui semblait le combles du ridicule .

- Bon sang , Élodie ! Nous étions fiancé. J'ai quand même le droit de savoir si le bébé que tu porte est de moi tu ne crois pas ?

Le regard narquois , elle examina pendant un moment.

- Il n'y a aucun moyen de le savoir. Après tout j'ai couché avec tant d'hommes y compris ton frère !

Elle hacha les épaules et passa dans la cuisine .
Il emboîta le pas , vibrant de rage 

- Tu n'est qu'une garce , Élodie , Une garce froide et calculatrice. Je t'ai tout donné et tu l'a bazardé pour une partie de jambes en l'air !

Elle pivota sur les talons , prise d'une envie si violente de le frapper qu'elle dû serrer les poings pour s'en empêcher.

- Va t-en , sors d'ici et ne reviens jamais

Les yeux de Jason brillaient de colère autant que de frustration.

- Je n'irai nulle part , Élodie , pas avant que tu m'ai dit se que je veux savoir.

- Ce n'est pas ton enfant , répliqua t-elle . Satisfait ? Maintenant , fiche le camp.

- C'est celui de James alors ?

- Pourquoi tu ne lui poses pas la question ?

- Figure toi que nous évitons de parler de toi , riposta t-il .

- Eh bien moi , je n'ai pas envie de parlé ni de toi ni de lui , je veux que tu sortes de chez moi . Ce n'est pas ton bébé . Sors de ma vie . Pour ma part , j'ai​ fait ce que tu m'as demandé je suis sortie de la tienne.

- Tu ne m'as pas laissé le choix.

Elle lui lança un regard méprisant

- Tu parles de choix ? Je n'ai pas de souvenir d'avoir eu le choix non plus . Tu as choisi pour nous deux .

Il la regarda d'un air incrédule

- Tu es vraiment un cas Élodie . Toujours à te poser en martyrs à ce que je vois.

Sans répondre , elle marcha jusqu'à la porte d'entrée , l'ouvrit et attendait qu'il sortes.

Il ne bougeait​ pas .

- Pourquoi vie-tu comme ça Élodie ? Je n'arrive pas à comprendre . Je t'aurais donné tout ce que tu désirais . La preuve , je t'ai même donné un sacré paquet d'argent lors de notre rupture , parce que je n'aimais pas l'idée que tu en manques. Et voilà que je te retrouve à vivre dans des conditions misérables  et à faire un boulot très en dessous de tes capacités .

Elle se rendit compte à cet instant qu'elle l'aimait et le détestait tout à la fois. Elle se souvient du jour où , devant lui , totalement anéantie , il griffonné sa signature sur un chèque avant de le pousser vers elle .

À cet instant , son regard lui avait dit qu'il ne l'aimait pas , qu'ils ne l'avait jamais aimé. Il n'avais ni foi ni confiance en elle.

Quand elle avait eu le plus besoin de lui , il l'avait laissé tombé et traité comme une véritable prostitué .
Jamais elle ne lui pardonnerait .

À suivre...



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