poème

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J'enfonce mes écouteurs sur mes oreilles,
Me séparant d'un monde inépenssablement horrible,
Ils me protègent des cries hystériques ou des gestes d'eux,
Ils savent se placer sur mes deux oreilles lorsque la vie me suis de trop loin,
lorsque même ma tête m'abandonne sans demander s'il vous plait,
Ce simple petit geste qui pourtant me procure un bien immense,
Je suis connecter au monde présent mais ma tête me délaisse dans un tout autre monde,
Je n'entend rien mais je sent la tension,
Les cries,
La peur,
Les pleurs,
Moi est-je peur ?
Puis-je avoir peur ?
La peur me guette sans relâche,
Mes sentiments sont comme une vis qui s'attache a un mur et ne peux pas s'en sortir sans un quelconque être,
Mais je suis seule,
Si seule,
Même dans le monde parallèle dans lequel je me retrouve,
Je suis abandonnée de tout être pouvant interagir qu'un même petit son,
Et revoilà les cries,
Le noir s'approche de moi,
S'ayait,
On ma arracher mon couvre être,
Je me sent nue sans lui,
Sa approche,
La fin,
Celle dont j'appréhendais tant l'arrivée,
On ma toujours fais croire que lorsque la mort nous couvre l'ont voit les images de notre vie défiler dans notre esprit,
Moi tout ce que je vois,
C'est un couteau,
Une arme qui dans un instant me fera suffoquer,
La hâte me prend,
Je n'aurait plus a vivre se calvaire dont je suis prise depuis bientôt trop longtemps,
Mon corps est sale,
Mes pensées le sont sûrement aussi,
Bientôt se sera fini,
Ma mort morbide approche a pas de lapin,
Pourtant ça me paraît une éternité,
Au fond je ressent un grand coup et puis plus rien,
Que le brouillard de pas s'éloignant et de mon esprit divaguant vers le paradis,
Le paradis,
j'espère,
Puisqu'on ma toujours dit que l'enfer est un calvaire.

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