Sing With Me!

Chapitre III

Camila Cabello - Crying In The Club

Média: Lilianna

#Lilianna🎤🌹

Y'a des jours où je n'ai qu'une envie, m'exploser la tête. Et pour empêcher que cela arrive, j'écoute de la musique. La musique... c'est comme une explosion de sentiments. Tous, qui viennent former cette petite étincelle en toi qui te dit de continuer à croire en toi, à vivre ta vie car personne va la vivre pour toi. Cette étincelle, qui te dit de tenir bon, de pas baisser les bras, mais, surtout d'avancer.

C'est ainsi que grâce à la musique, j'ai pu me reconstruire après mon viol. J'ai jamais osé en parler. D-de, ce qui m'était arrivée, j'ai même caché des détails à ma psy, pour pas qu'elle le répète à papa. Je voulais pas qu'il souffre de ce qui c'était passé. Après la mort de maman, il a mit énormément de temps à s'en remettre. Alors, pour ne pas éteindre cette joie qui inondé son visage grâce à sa rencontre avec Annabelle, je me taisait ou je mentais ouvertement à ma psy, toujours en gardant le sourire et à me repèter qu'il fallait pas que je craque. Mais, au fond de moi...

Mais, au fond de moi, tout se brisait comme un miroir. Et chaque éclats, chaque fraguements de ce miroir me rappeler à quel point, j'étais horrible, et qu'il fallait que je quitte ce corps détruit, par un homme sans scrupule. C'est ainsi, que j'ai commencé la mutilation, au début, c'était juste le bras et l'avant-bras. Et sentir cette douleur sur mon corps m'apaisait en quelque sorte. Jusqu'au jour où cela me suffisait plus et j'en voulais encore, beaucoup plus. Alors je me coupa les veines une à une. L'une après l'autre.

Je n'avais alors réussi qu'à augmenter mon séjour à l'hôpital de quelques mois. De retour à la maison, je pris tous les cachés que j'avais pu réunir et j'étais bon pour mourir. Mais, non, c'était trop beau pour être vrai. Je m'en sortie une nouvelle fois. Il me fallait la paix à tout prix. Et pour ma dernière tentative, je pris une corde dans le jardin et je me suis pendu. Et comme par hasard, le jardinier passait par là. Troisième tentative soldée par un échec cuisant.

Puis, je me suis dit que, si y avait autant d'échecs, c'est qu'il avait une bonne raison. Mon heure n'était pas encore arrivé. Ainsi, cela m'a pris du temps et beaucoup d'efforts, pour enfin recoller un à un tous les éclats de verres brisés en moi et reconstruire ce miroir. Et en me reflétant dessus, je vis une autre Lilianna. La nouvelle Lilianna à la fois forte et fragile en même tant.

Bref, mais tout ça, c'est du passé maintenant. Je veux juste avancer et me trouver un but en quoi m'accrocher dans la vie! Un but dans ce monde de barbare.

Perdu dans mes pensées, je perdis toutes notions du temps. Je veux pas aller à l'université, entourer de gamins sans cervel, surtout ce Kevun. La galère. Mais, je pris sur moi et sortis de mon lit. Dans la cuisine, je trouva mon père et Annabelle. La tension était plutôt palpable. Je me servis une tasse de café au lait et des pancakes au chocolat. Je m'assis.

- Bonjour!....

J'en connais qui n'ont aucune envie de parler... malaise.

- Bon je file à mes cours! Et quand vous aurez retrouvé la parole, faites le moi savoir.

- Lilianna!

- Alléluhia, oui Annabelle

- Je rentre chez moi ce soir. Veux-tu venir? J'allucine, elle est folle?

- Non, Annabelle tu peux pas t'en aller comme ça on a besoin de toi.

- Désolé, je dois m'éloigner quelques temps. Comptes-tu venir?

- Anna tu sais que je tiens beaucoup à toi. Mais, je peux pas laisser mon père, désolé. Je passerais peut-être voir le petit. Je sentis un apaisement émennant de mon père.