Chapitre 1

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Emprisonnée dérrière les verrous,dans une sorte de cabanon,obscure et chétive,je ne savais pas la raison d'être traité ainsi.
J'essaye de traduire ce silence absurde en paroles pour comprendre ce qui ce passe autour de moi, si j'avais le pouvoir de choisir mon destin , je n'aurais pas du l'accepté comme il est, mais le problème c que je ne sais rien sur le destin,je suis encore jeune.

Mes yeux reflétèrent une lueur de peur,oui, j'ai peur... je ne vois rien a cause de cette obscurité de merde qui me fait croire que je suis aveugle .
Mais,comme par hazard mes pensées se dérivent vers ma mère......cette femme à qui je dois la vie .. je l'aimais si proprement que je n'imaginais pas qu'elle allait me laisser toute seule,affrontant cette horrible vie.

Soudainement, j'entendis des pas, des pas qui semblèrent se dériger vers ma cachette ,aussi lentement avec un rythme qui fait mal au coeur...
Ils se rapprochent ...c'est sur ,ils voulaient me faire souffrir d'avantage
Le bourreau entra et me fusilla de son regard noir . Il vint vers moi et me saisit le long de mon corps puis me souleva violamment.

Comme par magie..je n'ai plus peur
Je me libéra de sa prise et ,un instant aprés je sens ma force se multiplie.. ,je fais confiance a mon corps et je dérigea vers la porte de sortie aprés avoir bizzarement débarasser de ce monstre qui me saoulait.
La lumière du corridor m'aveuglait ,je me demandais combien de temps étais-je enfermé. Aprés des secondes j'ouvre entièrement mes yeux et j'aperçut deux chemins: le premier bordé de jaune,noir,et bleu, le deuxième d'un violet et gris foncé
Je choisit le premier sans trop hésiter et marcha à grand pas .

Tout d'un coup, j'entendais quelqu'un qui riait à haute voix en laissant des échos énormes.je fais volte-face ,un visage semble pleurer, je pivote encore un autre rigolait machinalement,je regarde a ma droite,un homme m'observait tendrement,à ma gauche une femme en colère,me fixa d'un regard meurtier..
Boulversée,je ne supporte plus ces cris et ces rires de leurs visages inconnus,je m'accroupie, mis mes index à mes oreilles et cria.
Je crie de toute mes forces quand une main se posa sur mon épaule...là je m'arrête net.

J'observe lentement celui qui a fait irruption.c'était mon père !
Il ne disait rien, un cadre humain vidé de sentiments.
Deux minutes plus tard,une femme à la quarantaine se situe dérrière moi,elle était déffigurée que je n'ai pas pu distinguer les traits de son visage.
Elle chuchotait doucement à mes oreilles:
- Tue le !
Ces paroles réstent collés sur ma mémoire que je me mis à les répeter à plusieurs reprises .
- Tue le ,je sais que tu peux le faire ! répéta la femme avec un sourire au coin des lèvres.

Je saisis le pistolet qui était entre mes mains et fixa mon père de mes yeux.
Et, sans prétexe, la femme saisit le Bretta et me l'enleva,puis elle tira deux fois successivement.
Je demeure perplexe,mais au fond, je n'étais pas choqué de voir mon père mourir de telle façon devant mes propres yeux.

Je détourna mon regard vers elle,saisit le revolvert et de sa main et le dérigea vers sa tête.

Elle ricanna subitement en s'avançant vers moi à pad lourd
Je recule en arrière jusqu'à ce que mon dos heurte le mur.
L'enfoirée a vidé la charge. Je m'éfonçai vers elle,la reversait par terre et je commençais à courir .
Je m'arrêta devant une impasse,aprés des secondes qui m'ont semblé des heures je le rendis compte qu'elle était là, derrière moi..

Je voulais m'avançer, la tuer , me débarrasser de cette solitude qui m'envahit, de cette peur,de cette angoisse..
Mais une main invisible me retient, mon corps ne m'obéit plus
- Ne fais pas confiance à ton frère. me chuchota une voix qu'i m'est familial .
"Non mais ?? Il se trompe ,j'ai pas de frère moi "
Je regardais derrière moi pour voir ce monsieur qui me parlait....
Mais .....ma gorge séche,mes jambes tremblent, ma vue se dicerne ....je ne peux plus rien faire
L'homme qui me tenait était bel et bien "mon père".

TigresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant