le temps des secrets

Chapitre 2

Nous roulons depuis plus d'une heure déjà , passant des immenses et luxueux immeubles urbain au prés jaune ou remplis d'animaux ruraux . Après un stop , nous tournons à droite dans un lotissement fait de logements sociaux plus misérables les uns que les autres . Certains jeunes habillés de simples survêtements , coiffés d'une casquette pour certain et tatoués nous regarde d'un air mauvais . Que font ils dans la rue alors que les cours doivent commencer bientôt ? Je soupire , la 1er impression que cette  la ville , Frel Alrich , me donne est plutôt mauvaise et cette terre inconnu me panique . Je lance un regard inquiet à Alban puis ma mère , essayant de trouver du soutiens ou de la compassion dans leurs regards mais ils ont l'air aussi déstabilisés que moi .

-Tu as interdiction formelle de te promener ici est ce clair ?

-Oui mère ...

Elle m'observe un instant voulant probablement vérifier ma réaction puis se concentre sur la route . Elle doute de moi malgré le fait évident que je ne me sens pas en sécurité ici , dans l'un des quartiers les plus « chauds » de Frel Alrich . Pourquoi ai je acceptée de venir ici et de tout laissé ? Je veux bien que ce lycée ai assez bonne réputation et que , d'après mon beau père , l'ordre et la discipline y soit de rigueur , mais il n'y aura t-il pas trop d'élèves perturbateurs ?

-Nous sommes arrivés !

A ses mots , je descends de l'auto , une boule dans la gorges et observe le campus . La 1er chose qui m'interpelle sont les parents qui salut chaleureusement leurs enfants , en retenant leurs larmes . Ces gestes de tendresse me rappelle mon enfance avec mon père , les moments heureux que nous passions tous ensemble au parc ou en forêt avant que mon concepteur partent dans l'alcoolisme et la toxicomanie et qu'il nous laisse tomber . Les espaces verts sont nombreux et me rappelle quelques avenues du centre ville . Un grand bâtiment blanc et moderne trône au milieux de la pelouse verdoyante . Quelques petites dépendances en pierre l'entoure tel ses loyaux sujets . Tout me semblent immense et étrangé ici . Comment vais je faire pour ne pas me perdre hein ?

-Bon allons y ...

Je me dirige vers l'édifice central et pénètre à l'intérieure . Les couleurs vives présentes sur les murs et la luminosité m'éblouissent instantanément le temps que mes iris s'habituent à la lumière . Après je peux enfin aller chercher mon emplois du temps , mon numéro de casier ainsi que mes livres de cours . Je commence vraiment à réaliser que j'ouvre un nouveau chapitre de ma vie en rejoignant la plupart des élèves de l'établissement installés dans l'amphithéâtre . Quelques minutes ont passé et le directeur commence son discourt qui se veut rassurant . L'ordre , la fermeté et la discipline sont leurs priorités , ce qui me réconforte un peu . Le principal vient à peine de terminer son sermon quand la porte s'ouvre brusquement laissant apparaître une bande de sales gosses . Les filles sont habillées vulgairement ce qui se marie parfaitement avec les garçons au look de bad boys . Ils attirent tout l'attention de la salle sur eux . Ils sont plutôt culotté quand même , arrivé en retard dès le 1er jour et se faire remarquer en plus de cela ... Une chose est sûr , j'espère vraiment qu'ils ne seront pas en cour avec moi ...

-Quels sont vos motifs de retard jeune gens ? Demande sévèrement notre vieux doyen moustachu

-On avait pas envie d'asseoir nos culs sur tes chaises de merde et d'écouter ton blabla à la con !

-Mr Smith je vois que vous semblez être doté d'un langage plutôt ... Fleurie ... Vous pouvez donc vous dirigez directement vers mon bureaux et n'oubliez pas d'emmener vos camarades avec vous bien sûr !

Le groupe semble s'exécuter tandis qu'une vague de chuchotements s'élève dans la salle . Ma mère n'est pas en reste : l'attitude plus qu'odieuse de ce garçon brun et tatoué l'a choqué au moins autant que moi . Quel toupet quand même ! Il arrive avec bien 1 heure de retard et s'adresse au principal comme si il était son meilleur ami . L'éducation de ce jeune homme laisse vraiment à désirer ! Je suis outrée de ce comportement déplorable !