Chapitre I : Une rentrée exécrable

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Aujourd'hui c'est le jour de la rentrée, je rentre en CM1, je suis tout content, je vais retrouver mes  amis et on va jouer aux billes et aux cartes pokémons ! Je prépare mon sac, m'habille correctement, mets mes chaussures puis vais ensuite dans le bus qui m'ammène à mon école. J'ai pas de frères et sœurs, et tant mieux, puisque comme ça j'ai tout pour moi, mes parents sont riches, mon père est dirigeant d'une grande entreprise de textiles et ma mère est avocate, j'ai cru au début que son métier était d'être un légume mais non. 

J'ai toujours tout ce que je veux, je suis l'enfant roi, j'ai plein d'amis et je suis hyper populaire dans mon école, même les grands sont amis avec moi ! Par contre comme je suis super intelligent, je connais tout des cours, je ne comprends pas pourquoi on ne me fait pas sauter trois classes, je pense qu'ils ne doivent pas se rendre compte de mon intelligence digne d'Einstein. 

Je joue avec un de mes trois portables dans le bus tandis qu'une fille m'interpelle. "Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle là ?" Me dis-je. Elle me demandait si elle pouvait s'asseoir à côté de moi, j'accepta à contre coeur car mes parents m'avaient appris les bonnes manières. Mes parents sont très stricts, et ils sont très peu à la maison, du coup j'ai des bonnes-femmes qui s'occupent de moi. La fille tentait de discuter avec moi mais j'étais plus absorbé par mon téléphone que par sa conversation. 

On arriva enfin à l'école, je descendis et j'étais salué par tout le monde, ah, que ce est bien d'être populaire. Mes amis se jetterent sur moi et me dirent : "Coucou Nathan, tu n'as pas de cadeaux à nous offrir ? Si, tu sais, pour tes amis, comme toujours." Je leur répondais que non, pas cette fois  ci, alors ils se fâchèrent et me dirent la phrase qui m'a traumatisé : "De toute façon on n'est là que pour ton argent comme nos parents nous l'ont dit, toi on t'aime pas."

Je restais là, planté sur le sol, je ne bougeais pas, je tremblais, une larme, puis deux. "Non pas les larmes, non non non !"  Puis je couru en dehors de l'école dans un parc et me réfugia dans un coin, je me sentais si triste, si mal. J'ai décidé quelque chose, être plus qu'exécrable et ne pas faire confiance aux gens. Tandis que je me morfondais dans ma tristesse.. "Excuse moi..?"

Une guerre plutôt communeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant