Chapitre II: Saphyr

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Alors... je prends à gauche, je tourne a droite, je prends l'escalier à l'extrémité ouest du bâtiment. Tourne encore à droite et j'arrive dans le bon couloir. Cherchons ma chambre: 660;661;662;663;664;665;667. 667? Attendez sérieusement? Mais que ce que c’est que ça encore? Ou est cette chambre? Cela fait déjà 40 min que je cherche… cela me fatigue. Je croise un garçon, il porte un uniforme rouge. Il doit sûrement être élève ici... Il devait avoir le même âge que moi. Il avait des cheveux châtains courts, comme des feuilles d'automne et de beaux yeux verts. Verts, brillants, magnifique, couleur émeraude, un regard magnifique. Il avait une beauté froide et indéfinissable, comme inapprochable, comme un vent de glace qui nous empêcherait de l’approcher, une sorte d’aura maléfique. Devrais-je lui demander comment m’y rendre? Oui, je lui demande.

-Excuse moi, ou est la chambre 666?

Il me regarde surpris, ses yeux comme de la glace.

-Tu sais ou elle est?redemandis-je n’obtenant pas de réponse.

-Au dernier étage, dans l'annexe du bâtiment.

- Ah euh merci. Comment puis je m’ y rendre?

-Débrouille toi.

Est ce que tout les gens que je vais rencontrer seront arrogant comme ça. A ne pas considérer ne serait ce qu’un peu les gens comme moi, venant de la campagne, sans titre.

C'est est clair a présent, je vais tous les tuer. Calme toi. Respire et inspire profondément. Ok, c'est bon, c'est reparti.

TROUVÉ!

Il l'ont caché exprès ou quoi?

Vieille serrure, vieille porte, vieux meubles, vieux lit, poussières...

Sale sorcière, j'espère que tu vas t intoxiquer avec toute ta propreté de ton palais. Observons la chambre de plus près. Il y a un lit, un bureau, une commode et une fenêtre qui semble sur le point de s'écrouler. Je ne me sentirais pas dépaysé de ma cellule.

Sur le bureau, un classeur avec des feuilles et un stylo.

Sur le lit, un uniforme composé d'une chemise blanche à manches courtes, une jupe rouge plissée, des chaussettes noires longues et des chaussures rouges. Il y a même un oreiller et des draps sur le lit, d’un certain gris plutôt étrange.

J'ouvre la fenêtre...

Bon tant pis, plus de fenêtre, j'aurai une ouverture permanente dans ma chambre. J'ouvre mon classeur, rouge lui aussi. Dedans un papier écrit à l'encre rouge(encore rouge?).

"Bienvenue à Saphyr. Vous trouverez ci joint tout ce dont vous avez besoin. Les cours commenceront à 8h, le petit déjeuner commence à 6h30 et se finit à 7h45. Assurez vous de prendre le nécessaire pour vos cours. Vous serez dans la classe de niveau 6..." Blablabla

Vous savez quoi? Je commence à en avoir assez du chiffre 6 et de la couleur rouge. Il ne manquerait plus que le réveil soit à 6h.

Le lendemain, réveil 6h... je ne vais rien dire et essayer d'appréhender cette journée de façon positive.

Trouver la salle est plus facile. Il suffit de descendre les escaliers et de suivre les élèves en uniformes rouges. Car oui, il y a différentes couleurs d'uniformes. Il ne faut pas chercher à comprendre.

Dans la classe toutes les places sont occupées sauf une. Une dame m'invite à m’y asseoir. Elle parle, parle et parle encore. Elle raconte l'histoire de la magie et de la capitale. Elle voit mon aire désespéré, s'approche et pose un gros livre sur ma table.

Lis le. J'ai dit gros? Je voulais dire grand, immense,lourd, géant, insurmontable, tel une météorite qui s'écrase sur ma vie. Elle reprend son cours.

Roméo Aux Portes Du Destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant