Chapitre V: Souvenirs

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La nuit à été longue, très longue. En même temps comment j’aurais pu dormir après tout ça... J’ai plus appris de chose durant cette nuit qu’en 2 ans.

Comment expliquer tout ce que je ressentais. Tout est confus dans ma tête. Je serais l’enfant d’un démon? La défunte reine m’aurait enlevé des enfers pour une raison que j’ignore. Alors qui était la femme que je croyais ma mère qui m’avait élevée tout ce temps? Mon village avait il vraiment été brûlé? Valentin m’aurait protégé de la reine qui veut ma mort, mais pourquoi m’avoir fait emprisonné et comment savait elle que j’avais des pouvoirs si elle ne savait pas que j'étais l’enfant démon? Comment avais je pu voire la soi disant défunte reine, Céleste, durant mon examen? Serait elle encore vivante? Pourquoi Valentin voulait il pas que je ne m’approche de Jean? Quels sont tous les mystères qui l’entourent?

Je n’en peux plus. Je regrette le temps de mon innocence, celui où j’ignorais la dureté de la vie. Celui où tout paraissait plus simple, celui ou je vivais à mon village, celui ou je voyais mon ami d’enfance, où je voyais Henry…

Était il vraiment mort? Je devais en avoir le coeur net. Je ne savais pas encore comment y aller, comment sortir d’ici, mais je partirais, je partirais avant le retentissement de la cloche du matin.


Cela fait bientôt 5 jours que j’ai quitté Saphyr pour retrouver mon village natal, ce qu’il me semble

loin…

Étonnement, le chemin m’était connu, comme si c’était hier que j’étais parti; mais la dureté de la vie me ramena bien vite à la réalité.

Il n’y avait plus rien, un grand vide se dessinait la où autrefois se trouvait une place pleine de vie. Il ne restait plus rien de cette place avec de magnifiques fleurs. La rivière était recouverte de bois brûlé. Les maisons n'étaient que de vastes constructions en bois. Des cendres se dispersaient au vent. On sentait encore une odeur de brûlé.

Ma maison n’était plus qu’une vieille bâtisse brûlé. L’intérieur était poussiéreux, recouvert de cendres. Le coin ou nous faisons brûler du feu, ma mère est moi, était complètement détruit. La table en bois, la marmite, le pot à fleurs, tout avait disparus. Ma chambre, enfin ce qui me servait de chambre, était comme sur le point de s’écrouler. La couverture qui me tenait chaud quand j’étais petite, vestige de tant de souvenirs, elle n’était plus là. C’était comme si j’étais dans un autre monde, je ne peux pas croire, que ce soit l’endroit ou j’ai vécu. C’est impossible, tout n’as pas pu être détruit, je ne le crois pas, je ne le veux pas. C’est impossible.

Tout était fini? Ne restait il donc plus rien de mon ancienne vie, de mes amies, des habitants, de ma maison, de ma mère?

Qu’allais je faire maintenant? Fuir? Repartir? Continuer? Mourir?

J'observais les alentours. Tous les champs était devenus secs. La forêt paraissait monstrueuse, inquiétante, solitaire.

Non loin de là se trouvait un château situé sur une colline.

Quand j’étais petite, je trouvais ça magnifique. Je me disais que ça devait être merveilleux d'être une princesse, d'être une noble qui vit dans un beau château. Je l’observais de loin comme un rêve inaccessible. Qu'était il devenu maintenant, le château de mon enfance, le château de mes rêves de petites filles?

Il était lui aussi en ruine. Les flammes étaient toujours la, la fumée aussi, il brûlait encore...

Avait il été brûlé par la reine aussi? La grande porte était bloqué, je rentris par une fenêtre à l'arrière. Il faisait tout noir, comme si lui aussi avait brûlé il y quelque jours à peine. Le feu attaquait la construction, les pierres, mais il était toujours debout.

Roméo Aux Portes Du Destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant