Chapitre 14

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Aurore suivait les Gryffondor à une distance raisonnable. Ils ne semblaient pas l'avoir remarqué, même avec l'aide de la carte, ce qui voulait dire que ses sorts fonctionnaient (comme toujours d'ailleurs).

Harry : je suis pourtant sur de l'avoir vu là... il est forcément dans la salle sur demande.

Ron : oui, mais pourquoi tu t'intéresse autant à ce que fait Malfoy. Bon, c'est un Mangemort et alors ?

Harry : et alors ? Et bien il faut le surveiller.

Ron : oui, t'as raison. Mais qu'est ce qu'il pourrait bien faire seul dans la salle sur demande ?

Harry : c'est justement la question que je me pose, mais je ne trouve pas quoi.

Aurore : *Si seulement ils savaient*.

Ron : tu sais Harry, on ferait mieux de retourner dans la salle commune, Hermione va s'inquiéter.

Aurore : *Weasley, c'est la meilleure idée qui soit passée par ta tête creuse*

Harry : depuis quand tu t'intéresse autant à ce que fait Hermione ? Tu ne sors pas avec Lavande?

Ron : bah si, mais tu sais, avec Lavande c'est...

Harry : intense ?

Ron : non... différent que quand je suis avec Hermione.

Aurore : *oh qu'est-ce qu'ils sont niais, on dirait Draco quand il parle de Cécilia...*

Les deux Gryffondor retrouvèrent leur salle commune, ce qui permit à Aurore de connaitre leur mot de passe pour pouvoir s'y faufiler à la nuit tombée. Elle en avertie sa sœur et retourna auprès de son frère.

Ambre, de sa chambre, était satisfaite que le plan se déroule bien jusque là. Elle fit disparaitre la carte et prit son téléphone pour jouer avec en attendant des nouvelles d'Ecosse. Elle jouait à un jeu dans lequel il fallait colorier des cases d'une certaine couleur pour obtenir une image. C'était sans grande utilité mais elle était vite devenue accro, elle maudissait donc Alyson et ces descendants pour des milliers d'années de lui avoir montré ce jeu.

Alors qu'elle jouait, allongée sur son lit, quelqu'un toqua à la porte de sa chambre.

Ambre : Tom, si c'est toi, je ne veux pas te parler.

*** (entre) : ce n'est pas le Lord, Ambre, c'est moi.

Ambre : Lucius. Je n'ai pas non plus envie de te parler, alors vas-t'en.

Lucius : que fais-tu ici ?

Ambre : c'est ma chambre.

Lucius : je veux dire, que fais-tu en Angleterre ?

Ambre : ce sont les vacances.

Lucius : où est ta sœur ?

Ambre : je n'en sais rien. Vas-t'en.

Lucius : pour commencer jeune fille, tu me parles sur un autre ton, et ensuite, je sais que tu me mens, alors réponds à ma question.

Ambre : au cas où tu aurais oublié, tu n'as plus aucune autorité sur moi. Je ne suis pas Aurore alors ne prends pas tes grands airs avec moi. Je ne répondrais pas à ta question, parce que je n'ai pas à le faire. Maintenant, pour la troisième fois, sors de ma chambre ou tu vas le regretter.

Elle lui lança un regard noir à faire pâlir le Seigneur des Ténèbres. Lucius se raidit mais n'en montra rien, son masque de froideur était parfaitement en place sur son visage. Il préféra quitter la chambre de sa fille avant qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Si Lucius avait une canne à pommeau, dans laquelle il rangeait sa baguette, ce n'était pas pour faire plus aristocrate. Un jour, lorsqu'elle était enfant, Ambre s'était énervée contre lui, il avait tenté de la calmer en la portant pour l'amener dans sa chambre, mais elle s'était débattue : non seulement il avait reçut une charge défensive de la part de sa fille, c'est-à-dire une forte décharge électrique, mais en plus, elle lui avait donner plusieurs coup de pieds dans le genou droit qui lui avait valu d'avoir une canne.

C'est donc, appuyé sur sa canne à pommeau, que Lucius sorti de la chambre de la jeune fille. Il alla ensuite voir le Seigneur des Ténèbres pour l'informer qu'Ambre était au Manoir, mais pas Aurore. Ce fut donc ensuite au tour du Lord Noir d'entrer dans la chambre de la jeune fille.

Tom : Ambre, que fais-tu ?

Ambre : rien de spécial. Il fait trop froid dehors pour que j'aille poursuivre une bête à travers les bois, alors je reste la.

Tom : poursuivre des bêtes ?

Ambre : si mon Animagus est une panthère noire, ce n'est pas pour rien, je dois chasser les proies les plus faibles. Maintenant, je vais te dire la même chose qu'à Lucius, sors de ma chambre ou tu vas le regretter.

Tom : ton père n'a peut-être aucune autorité sur toi, mais ce n'est pas mon cas, Ambre.

Ambre : tu n'as pas d'autorité non plus sur moi.

Tom : ah vraiment ?

Le Seigneur des Ténèbres leva simplement sa main droite devant lui et la tourna d'un quart de tour. Ambre, qui était appuyée sur la tête de lit, se redressa comme si des fils la soulevaient. Voldemort fit ensuite doucement remonté sa main vers le haut et la jeune fille se trouva suspendue dans les airs comme retenue par des fils.

Tom : N'oublie pas, Ambre, que la figure du père pour toi, c'est moi, tu dois donc m'obéir, sinon, tu sais qu'il peut t'arrivé quelque chose de grave.

Ambre : maman ne te laissera pas faire, et je ne me laisserais pas faire non plus. De nous deux, c'est toi qui à peur, pas moi. Alors vas-y, fais-moi souffrir au Doloris aussi longtemps que tu veux, tu sais que ça ne me fera rien, mais tu auras ma mère, mon frère, et surtout ma sœur sur le dos, si jamais il m'arrivait quelque chose. Mais le plus important, ce que toi tu ne t'en remettras pas.

Tom : mais encore ?

Ambre : t'es le dernier à dire que tu m'aimes, mais si demain je meurs, tu seras le premier à pleurer. Je n'ai pas raison ?

Si, elle avait raison, et ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. Voldemort la menaçait mais il était incapable de lui faire du mal. Toute sa vie, il l'avait protégé, et malheureusement pour lui, elle jouait de ça. Il préféra donc la faire descendre sur terre doucement, avant de lui poser simplement cette question :

Tom : où est Aurore ?

Ambre : elle s'assure que Draco fasse bien son boulot, alors arrêtez tous de paniquer parce que votre princesse n'est pas là.

Tom : Ambre...

Ambre : mais qu'est ce que j'ai encore dit qui me vaut ce ton infernal ?

Tom : ne dis pas de ça de ta sœur et va plutôt la chercher.

Ambre : que j'aille sur le territoire de Saint Potty et compagnie ? Tu veux ma mort ? Si je vais là bas en disant « salut je viens chercher ma sœur qui m'aide à comploter contre vous », tu crois franchement qu'ils vont me sortir un festin et un feu d'artifice ?

Tom : alors demande-lui simplement de rentrer.

Ambre : ouai, quand elle aura fini ce qu'elle à a faire. Elle est grande, elle n'a pas besoin qu'on la surveille, et moi non plus d'ailleurs.

Tom : tu en ais sure ?

Ambre : oui, alors maintenant, fais-moi plaisir et sors de ma chambre ou toi aussi t'auras besoin d'une canne à pommeau.

Sans un mot de plus, le Lord sortit de la chambre de la triplée colérique.

A demain pour la suite !

Les Triplés Malfoy et la conquête du monde sorcier [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant