Chapitre 17: Le calme avant la tempête...

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N'hésitez vraiment pas à commenter ce chapitre, il est beaucoup plus long que les précédents, et il marque un tournant dans l'histoire! J'ai adoré l'écrire et j'ai vraiment été inspirée, alors j'attends vos avis avec impatience! Soyez honnêtes, mais vraiment, un commentaire, ça prend deux secondes, et ça fait le bonheur d'un auteur!

Enjoy!

Chapitre 17 : Le calme avant la tempête.


Un cri. Plus d’air. Le papier. L’oxygène qui revient. Elle s’écroule, épuisée.

Hermione en devient blasée. Deux mois que ça dure, et que ça ne s’arrête pas. Deux mois depuis qu’elle s’est réveillée pour la première fois dans cet état, même si c’est allé crescendo depuis. En deux mois, peu de réponses. Elle aimait croire que les choses se tassaient. Depuis un mois, plus de Bellatrix dans les journaux, plus de visions. Les rêves étaient toujours là, mais c’était tout. Hermione aurait pu se remettre à sourire, à rire comme avant. Elle le faisait, mais avec un arrière goût. La sensation que non, ce n’était pas fini. Qu’au contraire, ce n’était que la première étape. Elle le sentait, au fond d’elle-même : les choses ne se tassaient pas.

Sans savoir vraiment pourquoi, elle avait un mauvais pressentiment. Depuis quelques jours, cette sensation ne la quittait plus. Quoi qu’elle faisait, elle avait toujours une petite voix dans sa tête pour lui dire qu’à tout moment, la situation pouvait bousculer. Elle le cachait. Assez bien, d’ailleurs. Personne n’avait remarqué. Elle avait retenu la leçon : il fallait agir normalement. Mentir le moins possible, c’était souvent comme cela qu’elle se trahissait, elle ne savait pas faire. Alors quand on lui demandait comment elle allait, elle ne mentait pas. Elle disait que ça pourrait aller mieux, parce que ses rêves ne la lâchaient pas et qu’elle aimerait dormir tranquillement.

Elle avait fait des recherches. Elle s’était enfermée dans la réserve de la bibliothèque, et avait cherché de longues heures. Le résultat était toujours le même : rien. Aucun livre, aucune page, aucune minuscule phrase ne lui avait donné la moindre indication. Pourtant, Hermione refusait d’abandonner l’idée d’en savoir plus. Il lui fallait des informations. C’était viscéral. Elle avait besoin de quelque chose de concret, qui lui dise où est-ce qu’elle en était.

Mais comme tous les matins, il fallait se lever, et faire - essayer plutôt – abstraction de cela. Comme d’habitude.

Ce qui était étrange, c’est que ce dernier mois avait été comme une pause. Rien n’était venu les déranger, et le groupe était resté dans sa bulle. Son couple avec Drago était à nouveau stable, et celui de Ginny et Harry l’était toujours autant. Ron et Pansy semblait vouloir faire l’autruche, puisque leur relation à eux était au point mort. Quant à Maud, eh bien… Elle était un peu distante en ce moment. Drago avait répondu à Hermione quant celle-ci lui avait fait part de son
constat que la pilule avait été dure à passer. Apprendre que dans d’autres versions de son monde, elle n’existait pas avait affecté son égo de Serpentard.

Malgré cela, le groupe avait coulé de jours heureux, s’évertuant à garder le moral d’Hermione au dessus du seuil de non-retour. Et ça marchait. Plus ou moins.

N’empêche que son mauvais pressentiment lui tordait les entrailles de plus en plus souvent. Ce matin-là n’y faisait pas défaut.
Il y avait une trace qui dérangeait Hermione. Chaque matin, en s’habillant, cela lui rappelait que non, les choses n’allaient pas bien. Les choses ne se tassaient pas. Et pour preuve : les coupures qu’elles avaient remarquées il y a maintenant un mois n’avaient pas disparues. Ce n’étaient pas des simple éraflures éphémères qui s’effaceraient d’elles même. Le mot « Sang-de-Bourbe » se gravait dans son bras, nuits après nuits. Chaque matin, ces trois petits mots s’enfonçaient un peu plus dans sa chair.

NIGHT HALLOW - TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant