The Vampires Diaries Et L' Aventure continue

CHAPITRE 8 Quand l'amour est plus fort que la mort

Lorsque la famille originelle décidait de passer à l offensive, c'etait toujours avec une grande prudence, c'est pourquoi ils avaient pris soin de louer une maison à l'écart de la Forteresse

Klaus et Ellajah évaluaient les forces en présence, Freya testait les sorts de protection, quant à Rebeckah, elle passait le plus clair de son temps à...
faire les boutiques et se plaindre.
Bonnie les avaient accompagnés. Une sorcière Bennet n'était pas de trop dans cette bataille qui risquait d'être épique.

Ce jour là, Freya et Bonnie testaient un sort particulierement complexe. Freya se tourna soudain vers Bonnie.
- Damon m'a raconté ce qui est arrivé à l'homme que tu aimais, je ne sais pas comment tu as fait pour pardonner. Avoua t-elle
- C'est simple, répondit Bonnie amèrement, ils sont morts tous les deux, et Stephen nous a sauvé, deux fois.
- Hum, quand même, quelque part, tu dois lui en vouloir.
- C'est à Cade que j'en veux, et à ces maudites sirenes...mais ils sont tous morts, alors à quoi bon ! Et puis, Enzo voulais que je pardonne et que je sois heureuse, autant que possible.
Freya fronça les sourcils.
- Il a eut le temps de te dire tout ça ? Je croyais que Stephen lui avait arraché le coeur ?
Bonnie lui expliqua alors comment la souffrance qu'elle avait ressenti à la mort d'Enzo avait réveillé ses pouvoirs créant involontairement un monde parallèle le protégeant de l'enfer.
- Mais c'est formidable Bonnie, tu vas pouvoir le ramener alors !
- Je l'espère. Répondit Bonnie, c'est pour ça que je veux la pierre de resurection.
- Non, tu n'en a pas besoin ! Tu peux le faire revenir, maintenant !
- C'est impossible, le lien qui nous reliait l'un à l'autre été rompu lorsque les filles de Caroline ont syphone mes pouvoirs.
Freya secoua la tête
- Impossible Bonnie, le lien est indestructible, c'est votre amour, et tant que vous vous aimerez, rien ni personne ne pourra le détruire.
Bonnie fronça les sourcils
- Tu es sûre de ça ?
- Aussi sûre que je suis une Mickelson.
Freya lui expliqua longuement quelle était la marche à suivre, et le sort qui devait ramener Enzo.
Lorsque la nuit tomba, elles s'installèrent dans la dépendance, allumerent des bougies, et, assises en tailleur, La main dans la main, les yeux fermés, concentrées sur le sort, elles murmurerent les phrases magiques qui devaient permettre à Bonnie de ramener l'homme qu'elle aimait.
Elle recommancerent deux fois, puis trois, puis quatre, sans que rien ne se passe,  à bout de force, découragée et au bord des larmes, Bonnie se releva et jeta le plateau contenant les bougies
- C'est inutile, ça ne marche pas, Enzo est mort, le lien est rompu.
En larmes, elle quitta la dépendance et se réfugia dans sa chambre, elle sanglota jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Freya la convainquitde réessayé
- Il faut que tu y croit ! Que tu te souviennes de lui, de l'amour que vous vous portiez.
Elles reprirent leurs position et recommencerent.
Elles en étaient à leur deuxième essai infructueux, lorsque une fillette blonde, avec de beaux yeux bleus entra soudain.
- Qu'est ce que vous faites, demanda t-elle
Freya sourit à sa nièce et lui expliqua ce qu'elles étaient en train de faire.
La petite haussa les épaules
- C'est pas comme ça qu'il faut faire.
- Ah bon, répondit Freya, en faisant signe à Bonnie de se taire. Et que faut-il faire selon toi Hope ?
La fillette demanda une photo d'Enzo, puis, elle s'assit en tailleur et psalmodia quelques phrases.
- Je le vois ! S'ecria t-elle soudain.
Il est là, devant moi.
Bonnie manqua s'étouffer
- Tu es sûre ? Demanda Bonnie tu peux lui parler ?
- Oui, assura la petite, il veut que tu saches qu'il t'aime et qu'il est content que tu ais enfin visité Paris.
Bonnie sentit les larmes rouler sur ses joues.
- Dis lui que je l'aime aussi, murmura t'elle entre deux sanglots.
- Pourquoi tu lui dis pas toi ?
- Parce que je ne peux pas, je ne le vois pas.
La fillette fronça les sourcils
- Mais si tu peux.
Elle lui attrapa la main et prononça le sort.
Soudain, Bonnie se trouva dans la cabane en bois dans laquelle Enzo l'avait cachée de l'Armurerie.
Et, devant elle, il était là, encore plus beau que dans son souvenir.
- Enzo, murmura t-elle dans un souffle, comme s'il risquait de disparaître si elle parlait plus fort.
- Salut ma belle.
Sa voix chaude, vibrante de tout l'amour qu'il ressentait pour elle, l'enveloppa, elle courut dans ses bras, ils s'embrasserent à perdre haleine, sous l'oeil amusée de l'enfant
- Tu peux le faire, maintenant.
Les interrompit elle.
- Faire quoi ? Demanda Bonnie. Encore étourdie par ses retrouvailles
Hope sourit
- Tu peux le ramener
Elle prit la main de Bonnie, toujours dans les bras d'Enzo, et elle prononça le sort.
Bonnie eut l'impression d'être aspirée dans un boyaux infernal.
Tout son corps était douloureux, sa tête lui semblait sur le point d'exploser. Elle hurla.
- Enzo. Son cri se repercuta longuement. Puis, elle ne ressentit plus rien ! Sa vue se brouilla , un voile noir la recouvrit et le néant s'empara d'elle.

Bonnie s'éveilla, l'esprit encore brumeux. Ses yeux firent le tour de la pièce, elle était dans sa chambre, dans la villa louée par Klaus et sa famille.
Elle ne se souvenait pas de ce qui s'était passé, mais elle se souvenait d'Enzo, de la chaleur de ses bras autour d'elle, de la douceur de ses lèvres sur les siennes, de sa voix apaisante. Elle enfouit son visage da's l'oreiller, les larmes recommencerent à couler, elle gemit.
- Enzo ! Murmura t-elle
- Je suis là, ma belle.
Elle leva la tête, et ses yeux se posèrent sur le jeune homme, accroupi devant le lit, il lui souriait, incertain, anxieux.
Elle le regardait, incrédule, elle n'osait le toucher de peur qu'il ne disparaisse.
Il comprit sans doute son dilemme, car il lui prit la main.
- C'est moi mon amour, tu as réussi, tu m'as sauvé, je te l'avais dit qu'on serait de nouveau réuni.
Elle se blottit contre lui et il la serra dans ses bras.
- Je ne veux plus jamais que tu me quittes !
Il sourit,
- On vient à peine de se retrouver et tu as déjà des exigences.
- Oui, il faudra t'y faire ! Je ne te laisserait plus jamais t'en aller.
Ils s'embrasserent, un long baiser rempli d'amour, de tendresse et de promesses d'avenir à deux !

Damon grogna, il en avait assez de cet chambre d'hôpital.
Il voulait rentrer chez lui, retrouver Elena, et surtout, il voulait savoir ce qui se passait à San Francisco.
Bonnie était la bas, et il s'inquiétait pour elle.
Elena entra dans la chambre et le trouva avis sur le bord du lit
- Je peux savoir ce que tu fais ?
- Je me lève, ça ne se voit pas ?
- Non, non, non, tu reste au lit, ordre du médecin.
- J'en ai marre de ce lit. Elena. Marre de cette chambre, et marre d'être..
Un fardeau inutile !
Elle l'embrassa.
- Tu regrettes d'être humain ?
- Oui... et non, c'est juste que je devrais être avec Bonnie, elle est toute seule avec cette bande de dégénère, dieu sait ce qu'il peut lui arriver, et c'est pas klaus qui va s'en preoccupe, il se fiche bien de ce qui peut lui arriver, il n'y a que sa famille qui l'intéresse !
Elena sourit.
- Ne t'inquiète pas pour Bonnie, je l'ai eu au téléphone tout à l'heure, tout va pour le mieux pour elle...Enzo est avec elle'
Damon ecarquilla les yeux
- Comment ça Enzo est avec elle ? Tu veux dire qu'ils ont réussi ? Ils ont trouvé la pierre ?
- Non, Bonnie à pu le ramener avec l'aide de Freya et de Hope.
- Hope ? Tu veux parler de la fille de..
- De klaus, oui
- Et Bein, pour une surprise ! Mais si elle a réussi. Elle peut le refaire, elle peut ramener les autres !
- Non. Expliqua Elena. Elle a pu ramener Enzo parce qu'il était dans un monde qu'elle avait crée, elle ne peut pas le faire avec les autres.
- Bon, très bien, mais maintenant qu'elle a retrouvé Enzo, elle peut rentrer, elle n'est pas obligé de rester là bas !
Elena pouffa
- Je suis contente de voir à quel point tu t'inquiètes pour elle.
- Bonnie est ma meilleure amie. Elena, et je lui ai promis de ne plus jamais la laissé tombé ! Reprit il gravement. Encore une promesse que j'ai pas tenue ! Se morigena t-il,  amèrement.
- Hé, Bonnie sait que c'est pas ta faute et que si tu pouvais tu serais près d'elle, arrête de t'en vouloir, tu as fait tout ce que tu as pu !
Il soupira
- J'espère seulement qu'il n'y aura plus de mort inutile.
Elle hocha la tête.
- Moi aussi !
Il l'a prit dans ses bras et chuchota
- Je t'aime Elena Gilbert
- Moi aussi, je t'aime, Damon Salvatore.
Ils s'embrassent et restèrent un moment soudé fans les bras l'u' de l'autre, refusant de se détacher.
Mais Elena s'arracha soudain à ses bras, et, une main sur la bouche, elle se précipita dans la salle de bain.
Damon fronça les sourcils, inquiet.
- Elena ? Ça va ? Qu'est ce qu'il y à ? Tu es malade ?
Il l'entendit vomir, puis, elle tira la chasse d'eau, ouvrit le robinet et s'aspergea le visage, elle s'essuya dans la serviette et rejoignit Damon.
- Ne t'inquiète pas, c'est rien, ça devrait passer d'ici un mois ou deux
- Q...quoi ? Comment ça un mois ou deux ? Qu'est ce que tu as ?
- Rien, je t'assure, ça ira mieux dans sept mois.
- Elena, dis moi ce qui se passe !
Elle sourit
- Et bien, il devrait y avoir un Salvatore de plus d'ici sept mois, annonça t-elle, ravie.
Damon ne comprit pas tout de suite, comme si les mots refusaient de s'aligner correctement dans son cerveau, puis, soudain, la lumière se fit. Il pâlit, puis, une joie pure, profondeur, presque sauvage s'empara de lui. Il regarda Elena comme s'il la voyait pour la première fois.
Elle l'observation, soucieuse de sa réaction
- Damon, à quoi tu penses ?
Il sourit,
- Je pense que pour la première fois, je suis heureux d'être humain, car je n'aurais jamais pu être père si je ne l'avais pas été.
Il attrapa la jeune femme et la serra contre elle.
- Je pense que je ne pourrai pas être plus heureux qu'à cet instant et, Elena Gilbert, veux tu m'épouser ?
Elle rougit jusqu'à la racine de ses beaux cheveux noirs.
- Oui, répondit elle dans un souffle.
Ils s'embrasserent à perdre haleine.

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